dimanche 20 avril 2014

J.F. cherche...


Accumuler, disperser, en attendant d'y voir mieux (ou pas -  #lamethodequitue #brouilleusedepistesprofessionnelle).

Les bouts de chocolat, eux, ont tous été trouvés, peu importe la méthode !

dimanche 13 avril 2014

Les cabanes de pierres sèches


Balade dans l'Enclos des bories, dans la Forêt des Cèdres de Bonnieux (Luberon).


Des ouvrages en pierres sèches qui ont permis d'épierrer le sol calcaire de cette région et de le cultiver.


Certaines bories dateraient du néolithique. Des cabanes qui ont traversé les âges. Elles ont aussi été le refuge des Vaudois du Luberon persécutés au Moyen-Age.


Le rucher


Parc à animaux


Dans ce village, coexistent trois systèmes de récupération des eaux différents (dont un impressionnant, avec toute une partie du village dallée sur laquelle ruisselaient les eaux jusqu'à un aiguier, un bassin creusé dans le sol) .


Aire de battage


La chance d'être seuls dans ce lieu "chargé"


(La cahute de l'entrée)
Une dame fabrique ces oeuvres végétales et garde le site.


Une fabrication de Dame Nature

mercredi 2 avril 2014

Construire plutôt que détruire


(Parce que les cabanes c'est d'abord pour s'abriter.)




Site du film et du livrehttp://www.perou-considerant.org/index.html

Action "Considérant les politiques municipales" :


"Faire publicité des actes mis en oeuvre en notre nom tels qu'un arrêté d'expulsion pour péril imminent (démontrant dans son argumentaire les manquements de la collectivité à quelques obligations légales élémentaires telles qu'installer un point d'eau, mettre en oeuvre le ramassage des ordures, prévenir les risques d'incendie, effectuer la scolarisation des enfants, enregistrer la domiciliation des familles), est un geste fondamental si tant est que nous demeurions en démocratie. A partir du mois d'avril, et sur toute la durée de la mandature à venir, nous mettrons en place un observatoire des politiques municipales à l'endroit des bidonvilles, observatoire qui prendra la forme d'une plateforme Internet située à cette adresse précise. Afin de cartographier les mauvaises pratiques, condamnables au plus au point ; afin également de cartographier les bonnes pratiques, celles qui contribuent à ce que les familles établies dans les bidonvilles de France ne demeurent pas dans des conditions les pires qui soient, et qui permettent qu'un véritable travail de construction d'un autre avenir s'entreprenne. "


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Site de l'associationhttp://www.perou-paris.org/

Manifeste :


"Nos métropoles occidentales débordent de corps en trop, de rebuts humains épars : expulsés d’ici comme d’ailleurs flanqués à même le bitume ; réfugiés dans les délaissés, déprises, et autres innommables zones ; logés dans l’insalubrité, le surpeuplement ou la solitude, tout au bord de la rue. Simultanément - conséquence et cause tout à la fois - , nos métropoles se dépeuplent de ce qui fait d’une ville une ville : des formes et pratiques de l’accueil et de la solidarité, des espaces et des gestes qui font l’hospitalité. Une analyse des processus urbains à l’œuvre - techniques comme imaginaires - convainc de l’inéluctable aggravation de cette situation : un savoir-faire d’accueil disparaît en même temps qu’explose le nombre de réfugiés économiques parmi nous. Loin de promettre la résorption de l’exclusion urbaine et du péril qu’elle engendre, le développement contemporain de nos métropoles la laisse s’accroître, voire la nourrit. 

Association loi 1901 fondée en septembre 2012, le PEROU est un laboratoire de recherche-action sur la ville hostile conçu pour faire s’articuler action sociale et action architecturale en réponse au péril alentour, et renouveler ainsi savoirs et savoir-faire sur la question. S’en référant aux droits fondamentaux européens de la personne et au « droit à la ville » qui en découle, le PEROU se veut un outil au service de la multitude d’indésirables, communément comptabilisés comme cas sociaux voire ethniques, mais jamais considérés comme habitants à part entière. 
Avec ceux-ci, le PEROU souhaite expérimenter de nouvelles tactiques urbaines - nécessitant le renouvellement des techniques comme des imaginaires - afin de fabriquer l’hospitalité tout contre la ville hostile. Alors que se généralise une politique aussi violente qu’absurde, action publique aux allures de déroute n’ouvrant que sur des impasses humaines - expulsions, destructions, plans d’urgence sans issues, placements et déplacements aveugles, etc - , le PEROU veut faire se multiplier des ripostes constructives, attentives aux hommes, respectueuses de leurs fragiles mais cruciales relations au territoire, modestes mais durables. "

Sébastien Thiéry, le 01 octobre 2012

Président : Gilles Clément, paysagiste
Trésorière : Chloé Bodart, architecte
Secrétaire : Angèle Le Grand, commissaire d’expositions
Coordinateur général : Sébastien Thiéry, politologue


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Site de l'action "emploi"http://www.perou-emploi.org/


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