jeudi 4 décembre 2014

Intermède

Merci de vos messages. Je ne parviens pas à assurer le minimum syndical du blog en ce moment et tourne ainsi le dos à mes récentes velléités.

Entre nouveau boulot et problématiques de vie associative qui me happent ces temps-ci, plus tout le reste, je ne sais pas où caser la partie super cabane. Mais bon, je reviendrai c'est sûr, et bientôt j'espère. Et, par la magie d'Internénette, la boutique reste ouverte (des nouveautés en début d'année prochaine j'espère ?!) !

Au passage, ma petite montée sur ressorts a eu deux ans il y a peu, je ne pouvais pas le passer sous silence...


A bientôt, des bécots !

jeudi 20 novembre 2014

Nounoursine... sous toutes les coutures


Je vous présente Nounoursine !


Après des débuts difficiles...


... la précieuse est enfin arrivée...


... pour accompagner une petite fée qui vient aussi d'arriver.





Si vous aussi, vous voulez fabriquer votre Nounoursine, pour une petite fée ou un petit lutin, vous trouverez le patron et la méthode de confection à la boutique !



mercredi 12 novembre 2014

Bribes de merveilleux

Commençons par ces moments de poésie visuelle quotidienne, dans la clarté-obscure et le murmure des sans-voix  :



quand les tisseuses du bord de la route étaient dans la lumière



quand mes vitraux me reparlaient d'histoires de déconstruction / reconstruction

(Images Instagram)

***



Ce sont des poupées "chagrins".  Elles viennent du Guatemala. Là-bas, quand un enfant a un chagrin, le soir, il prend une poupée, lui raconte son problème et la cache sous son oreiller. Comme c'est une poupée magique, elle "mangera le chagrin" pendant la nuit. Le matin, tout ira mieux. Ensuite l'enfant range soigneusement la poupée dans la boîte... jusqu'au prochain chagrin. Artisans du Monde

On ne le voit pas sur l'image mais ces poupées ne sont pas plus grandes qu'un doigt. C'est un joli cadeau à faire et ça donne envie d'en fabriquer non ?

***



Terminons en musique avec le très beau "More than material" de l'album de Roseaux, projet porté par Emile Omar et son label Fanon Records, connu pour sa programmation du Grand Mix de Radio Nova et à qui on doit ces "Brassens, échos d'aujourd'hui" et "Brassens, échos du monde".

On dirait qu'il s'est fait une spécialité de tordre la musique sans la casser.
Et le fil continue...

Une chouette émission à écouter en sa compagnie.

***


Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec une nouveauté qui j'espère vous plaira !

mardi 4 novembre 2014

On s'écharpe ?


Bonjour c'est moi je reviens. Je suis désolée de ces absences répétées. Il faudrait pouvoir figer le temps (et mes enfants avec) pour grappiller quelques heures de plus au quotidien. Je l'écris, je vais tenter de tenir le cap de la régularité ici.

Et on revient en force - roulement de tambour - aujourd'hui c'est tuto ! On n'a pas encore sorti l'écharpe, alors il reste quelques jours pour la tricoter. On va marier deux couleurs et deux types de points pour faire du motif et du relief, parce que c'est ça qui est sympa.


Le principe de cette écharpe c'est que le fil de fond (marron) est travaillé au point jersey, et le fil du motif (bleu), au point mousse. Vous allez tout comprendre en regardant ma petite vidéo (12 minutes ! mais tu peux juste kiffer la musique).

Je préviens : il ne faut pas faire ce que je fais mais prendre du plus gros fil et des plus grosses aiguilles, c'est moins long et on va plus vite au bout de son écharpe. Il ne faut pas serrer son ouvrage non plus ! Vous allez voir, je me galère un peu mais j'ai une excuse : tricoter les bras tendus avec une caméra devant la tête.

Je fais très peu de tricot car je suis plutôt feignante et pas pro du tout en la matière mais je dirais qu'il faut déjà savoir tricoter un peu pour faire ce genre de manoeuvres (changement de fil et tout...). Ça s'apprend très vite, Marie la Chic fille avait fait des vidéos et c'est fun d'apprendre avec Marie. Quoiqu'il en soit, j'ai quand même décomposé les étapes, regardez.



Petites précisions post - vidéo :

  • avant de monter ses mailles, il faut tirer une longueur de fil suffisante (1 mètre par exemple) pour avoir assez de fil pour toutes les monter ;
  • il faut un nombre de mailles multiple de 3 + 2 mailles pour retomber sur ses pattes en terme de placement du motif (ce que je n'ai pas dans la vidéo, je me suis plantée) ;
  • pour les expertes : il faut penser à broder le fil de fond (noir dans la vidéo) sur l'envers de l'ouvrage quand il n'est pas utilisé pour avoir un plus beau rendu sur l'envers (c'est une écharpe, donc on le voit). Dans la vidéo, je le fais sur les rangs endroit mais pas les rangs envers, je ne me souvenais plus de la méthode.

Bonne semaine les copains !



jeudi 16 octobre 2014

Oyez, oyez !


L'heure est venue pour moi d'entamer une phase mercantile dans ma vie, rien de moins.

J'ouvre ma boutique en ligne.

(Quelle originalité ! Si, si, je vous entends...)

Après moult tergiversations (on ne se refait pas), moult travail, je saute le pas.
Je souhaite faire voyager les créations que j'aime réaliser et qui sont faciles à offrir aux autres. C'est important d'offrir aux autres non ? Du fait main, de la qualité et de l'originalité en plus.

Comme c'est un travail à temps partiel, je vais procéder pour l'heure à des petites ventes - petits stocks qui seront renouvelés régulièrement, avec je l'espère foisonnement de nouveaux produits, nouveaux modèles - en petites séries. N'hésitez donc pas à faire un tour dans le coin fréquemment. Vous pouvez aussi vous abonnez au blog ou à la newsletter de la boutique en m'envoyant un mail à supercabane@gmail.com. Vos suggestions sont les bienvenues, le but étant de vous contenter !

La collection capsule actuelle est composée de deux versions du coussin-maison déjà vu ici sur le blog et qui a été plébiscité dans mon entourage (comment voulez-vous lutter contre la plèbe ?). Il offre une déco moelleuse et originale pour les chambres d'enfants... mais pas seulement.
Je vous invite à découvrir toutes les facettes de ces maisons-cabanes sur la boutique.

Vous trouverez aussi deux versions de l'objet le plus utile pour les mamans de jeunes enfants (et dont on a toujours besoin en quantité...) : le bavoir. Encore plus utile et pratique quand il est à bouton-pression. Oui, ce n'est pas pour rien qu'on en voit partout dans le monde de la micro-confection. Avec un ensemble liberty et un ensemble rétro, il y a ici de quoi épater la galerie. Manger chic, c'est la classe !

Sinon, j'aime les mix d'imprimés / couleurs, ça se voit ?

Je vous donne RDV à la boutique /supercabane et FAITES DU BRUIT !!!

jeudi 18 septembre 2014

Sauver le réel


Transformation d'un tour de lit de bébé qu'on m'avait donné en tapis de change. 
Ce qui me satisfait : redonner de la valeur à l'existant. Recycler comme on dit. 
Plus que d'assembler quelque chose de toute pièce avec des éléments destinés à aller parfaitement ensemble dans une expression optimum du bon goût. Je préfère ce qui est bancal et contraint par le réel, cela a plus de valeur à mes yeux. 
J'ai fait quelque chose de cet objet. Il va être à nouveau utilisé.
En voyant ce tissu qui a servi à faire les "joints", je me dis que j'aurais aimé en avoir des kilomètres pour le voir déployer ses beaux motifs.



mercredi 17 septembre 2014

Pièce d'anthologie encore vivante



Tel un phénix, tu renaîtras tous les étés... tant qu'il sera décent de te porter ! (-> soumis à ma propre évaluation, hum)


#boro

mardi 9 septembre 2014

Nager !


Comme l'an dernier, un petit clip de rentrée, histoire de se tourner vers l'avenir tout en gardant bien au chaud les souvenirs lumineux de l'été : retour sur une grande occupation avec pour premier rôle l'Océan en Espagne, et puis un bout de Verdon, dans notre coin, pour prolonger un peu l'été.

Et le vrai très beau clip de Rone que l'on vient de me faire découvrir, il n'est jamais trop tard (merci Audrey) :



Gardez la tête (même ratiboisée) sur le sable mouillé et belle rentrée !

dimanche 24 août 2014

Marchande de tapis


Au sortir de la parenthèse enchantée, je ne veux pas jouer les chipoteuses mais 2 euros la pelote de coton spaghetti au bazar chinois en Espagne au lieu de 12 ici au magasin de loisirs créatifs, y a pas photo.


Vous pouvez aussi découper des T-shirts de jersey coton mais pour avoir de quoi faire un tapis, il vous faudra écumer les penderies de la famille, voire du quartier.


Il aura fallu 3 pelotes d'environ 120 m chacune pour réaliser ce petit tapis pour la poupette. (J'ai collé les triangles de tissu en attendant de les coudre !)

Bons baisers de presque rentrée.

(Un autre tapis au crochet .)

jeudi 10 juillet 2014

On s'y remet


Elles reviennent. 
Première apparition des petites maisons , puis .
Peut-être le début d'une longue série. Au boulot !


lundi 7 juillet 2014

Cévennes








1. La cascade de Runes,
2. la piscine pour nous seuls au VVF de Florac,
3. 4. 5. le sentier des Ménhirs au-dessus des Bondons (balade tout à fait faisable avec mômes en sac-à-dos même si tu donnes un peu de ta personne sur le dénivelé du retour),
6. no comment.

Et aussi Sainte-Enimie, les Gorges du Tarn, le Pont-de-Montvert, Ispagnac, le marché de Florac, la librairie "La Berlue ", les baignades en rivières vues sur Instagram, etc. Et plein d'autres choses encore à découvrir une prochaine fois !

Allez-y !!!

jeudi 12 juin 2014

Le chausson aux pommes géant


C'est l'histoire d'un gamin qui s'empiffre de compote à te faire rougir chez ta belle-soeur. Du coup, en faisant tes courses, tu achètes la même... enfin... sauf qu'il n'y a plus "pommes", alors tu prends "pommes-vanille", le même gros pot de 700 g. Tu te dis que ça doit être tout aussi bon voire meilleur avec un peu de vanille. Eh ben c'est raté, personne n'en mange. Ta prise d'initiative, la prochaine fois, tu te la garderas pour... les calendes grecques.

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ce machin sucré qui moisit dans mon frigo ?... 
J'ai trouvé ! Un machin encore plus sucré mais que les papa et maman mangeront avec délectation. Tant pis pour les enfants s'ils ne daignent pas y goûter malgré l'appellation "chausson aux pommes" et la mise de petites mains potelées à la pâte...

Oui, ce truc qui a une tête de Pacman* (faut pas traîner pour prendre une photo !) c'est un chausson aux pommes géant, enfin sans la pâte feuilletée, hum. Mais cette pâte-là c'est tellement une tuerie qu'il faut que je vous donne la recette précise. C'est simplement une pâte brisée sucrée mais elle s'effrite dans la bouche de façon divine.
Alors c'est pas du zéro lactose, zéro gluten (;-)) mais je pense qu'il faut privilégier le choix d'une bonne farine pour un bon rendu - basique. J'ai pris une farine de blé pâtissière au magasin bio, je trouve qu'elle est meilleure.

Je vous donne la recette texto, telle qu'elle est tirée du bouquin de poche "Les 200 meilleures recettes de bistrot" de Patricia Wells, pour un disque de pâte (sachant que j'en ai fait deux pour faire mon chausson et que j'ai donc doublé les proportions, si !) :
mettre 140 g (1 tasse) de farine, 105 g** de beurre doux, bien froid, coupé en morceaux, 2 cuillères à café de sucre (non raffiné pour moi) et 1/8 de cuillère à café (sic) de sel fin dans le bol mélangeur d'un robot ménager.

Je me rends compte en écrivant ce post que j'avais déjà donné cette recette faite avec les doigts (je constate par la même occasion que 1) je radote, 2) je voue un culte aux pâtes à tarte, même si j'en mange rarement hein). Bref tout ça pour dire que c'est bon aussi sans robot dans sa batterie de cuisine.

Mélanger au robot quelques secondes. Ça doit ressembler à une chapelure grossière (bon moi, vu la chaleur, ça faisait plutôt un gros pâté - encore une fois, c'est pas grave).
Ajouter 3 cuillères à soupe d'eau très froide et actionner le moteur par à-coups, juste pour amalgamer les ingrédients sans faire une boule compacte.
Cela donne un pâte très collante, je saupoudre de la farine, pétris à nouveau un peu à la main et forme une boule que je conserve enveloppée au frigo. Normalement, c'est au moins 1h, moi j'ai fait moins.
J'ai abaissé mes disques de pâte, étalé la compote victime de son succès, refermé mon chausson et enfourné dans le four préchauffé à 190°C environ 40 min (cuisson à surveiller).

On déguste ce gâteau froid, ça fond mais en même temps il y a un côté sableux, mmmh, tant pis pour les enfants !

Et pour la belle cuisine des restes, écouter ça.



Je vous laisse en compagnie de mes pourpiers (?), dont j'ai un tant soi peu essayé de capturer la couleur intense qui me ravit chaque jour, à défaut de jardiner même le dimanche.


____________________
* Je suis née en 80.
** Je pense que les quantités sont aussi précises car c'est une traduction d'équivalences anglaises (moi je suis plutôt quelqu'un de pas très précis en cuisine).

mercredi 11 juin 2014

Petit encas



Petite, j'aimais beaucoup le müesli. En fait, ce que je préférais dedans c'était les flocons d'avoine et les raisins secs. Alors il m'arrive de me faire plaisir avec ce petit encas quand je ne fais pas de vrai repas, ce que j'essaie d'éviter en général.

C'est un sympathique amalgame de flocons d'avoine et raisins secs humidifiés par de l'eau tiède dans laquelle j'ai préalablement dilué une cuillère de purée d'amandes complètes. J'ajoute souvent des graines de lin et de sésame moulues mais ça c'est la déformation "miam-ô-fruits".

Je me régale.

lundi 9 juin 2014

Petit,


certains te blesseront.


Fais pousser des fleurs.
                                                                                    ^
                                                                                < o >
                                                                                  /v
                                                                                /
                                                                            </
                                                                             />
                                                                           /

mercredi 21 mai 2014

En vrac


Ça fait longtemps que mes rideaux ne se sont pas pavanés ici. Ceux-là, je les avais taillés dans un tissu opaque qui m'avait servi pour bricoler un studio de fortune. Ils ont bien rempli leur fonction dans notre chambre parisienne sans volet. Aujourd'hui, ils ont atterri dans celle de Pierre.


Sauf qu'on est passé de "Bonne nuit la famille hiboux !" à "J'ai peur des hiboux...".


J'aime bien regarder le dessin formé au dos par le point zigzag.

*



Mon agenda (ne me remerciez pas).

*

J'y songeais depuis un moment. Depuis que je me suis remise de ma grosse fatigue. Depuis qu'ici je ne marche même plus au quotidien, à défaut de "faire du sport", rapport à cette foutue bagnole - on passe son temps à circuler d'un siège à un autre. Depuis que mon mode de vie a coupé court à mes velléités d'aller nager le soir. Il manquait juste le petit déclic. Et je suis allée courir.
J'ai médité sur nos ancêtres (et je ne sais plus quel peuple africain qui le fait encore) qui pouvaient courir toute une journée pour épuiser un félin et le cueillir (c'est une histoire d'inégalité de sudation entre eux et nous...).
C'est une banalité de dire que ça m'a fait du bien et que ça doit entrer dans mes moeurs.

*

A propos de moeurs, quand France Culture parle de méditation orgasmique, on se dit d'abord c'est quoi ce business new age carrément limite ? Et on écoute les témoignages et on se surprend à se dire pourquoi pas après tout.
(ah ces américains...)
(ahlala ce corps, cet autre dont on ne sait ici que faire...)

dimanche 18 mai 2014

Endimanch(ett)ée









Surtout, ne jeter aucun micro bout de tissu...

Bonne semaine !

mercredi 14 mai 2014

Ma petite cuisine (suite) et nouvelles aventures capillaires


Dans l'épisode précédent, il était question de simplissimes soins du visage et des dents. Aujourd'hui :

Pour le corps

S'agissant du nettoyage, je me douche le soir, quand les mômes sont couchés, comme ça je peux prendre mon temps, me relaxer et dormir un peu plus le matin !
J'aime le pain de savon. Après avoir longtemps pratiqué le fameux pain d'Alep, j'ai eu envie de bonnes odeurs pour une meilleure détente. J'ai usé pas mal de savons miel-propolis pour leur parfum qui emplissait ma salle de bains ! Et depuis quelques temps, c'est un savon ayurvédique qui a ma préférence olfactive. Il s'agit du Medimix aux 18 plantes.
Mais je ne me savonne pas systématiquement (eh oui, je fais partie de ces crados qui pensent qu'on se savonne trop, cherchant à toujours mieux s'accrocher à une idée de la propreté).

Vient ensuite l'hydratation : même principe que pour le visage : je ne me sèche pas totalement et je me passe un peu de coconut oil que j'émulsionne avec les gouttes d'eau présentes sur la peau. Simplissime toujours.

En guise de déodorant, je me suis fabriqué celui d'Antigone composé :
- d'huile de coco (cette bonne à tout faire !),
- de bicarbonate de soude (on va en reparler de celui-là !),
- d'arrow-root
- et d'un choix d'huiles essentielles (j'ai mis de la sauge sclarée et du tea tree je crois).
Archi facile à fabriquer et ça marche (étant précisé qu'une transpiration excessive ne trouve pas sa cause dans le déodorant qu'on utilise).
Pendant des années, j'ai utilisé la pierre d'alun qui est efficace mais c'était un chouia agressif pour ma peau et me provoquait un léger inconfort. Je n'ai plus ce problème.

Pour les cheveux
(attention, roman-fleuve qui commence ici)

Alors là c'est du lourd de chez lourd les amis, on attaque un problème compliqué. La dernière fois, je vous ai fait tout un topo sur mon "savoir-faire" patati patata... et patatras. En fait, j'ai revu bien des choses grâce au fameux article d'Ophélie (Antigone XXI) sur la question, lorsqu'elle a avoué à la terre entière qu'elle ne se lavait plus les cheveux (je vous laisse le découvrir si vous ne l'avez pas déjà fait).

Je vais commencer par le commencement, et également un aveu. Lecteur sensible s'abstenir. J'ai une affection du cuir chevelu : un problème de dermite séborrhéique ? / eczéma séborrhéique ? / psoriasis ?... appelle ça comme tu veux, on s'en tape, je n'ai jamais eu de réel diagnostic. En gros, j'ai le cuir chevelu qui part en squames, des plaques rouges et des croûtes qui me démangent de façon extrême et me pourrissent la vie depuis l'âge de 15 ans (3615 cestmavie). Plus de la moitié de ma vie empoisonnée par ce machin, rendez-vous compte !!!

・Comme toutes les brebis galeuses de ma condition, je suis passée par la case dermato qui n'a rien donné, voire a empiré la situation (shampoings et traitements qui achèvent bien de te détruire le crâne). Et puis, comme pour les allergies et les affections de la peau : réflexe corticoïde. Hé les gars, faites un effort (ça existe un bon dermato ??). Puis quand on ne sait pas régler ce genre de maladie chronique avec laquelle tu peux vivre (certes mais dans quelles conditions), on s'en fout et on met ça sur le compte du stress, c'est commode (même si l'anxiété affaiblit bien entendu les défenses immunitaires). Alors qu'il y en a de plus en plus de ces maladies (tiens c'est bizarre, on vit pourtant dans un monde de progrès et de propreté !). Du coup, les gens en ont marre et essaient de trouver par eux-mêmes de vraies solutions. Alors bienvenue dans mon café du commerce, vous allez assister à la mise à mort du shampoing, incontournable vénéré, idole de progrès et de propreté. Amis iconoclastes, rejoignez-moi, votre équilibre séborrhéique est menacé ! (non, reviens, je ne voulais pas te faire peur...)

・J'ai également repensé la base : mon alimentation (youhou France Guillain !!). Ça m'a aidé en bien des choses, mais là encore ça n'a pas réglé la question.

・Je suis passée au naturel (rhassoul and co, voir mon article précédent). Des améliorations... de toute façon, tout shampoing un peu classique, même de pharmacie, même bio, même le plus doux possible me détruit littéralement le crâne. Une alternative complètement naturelle est donc nécessaire et bien mieux... mais rien de révolutionnaire.

・Bref, après bien des péripéties, aujourd'hui je ne peux pas encore me pavaner avec mon cuir chevelu sain, mais je m'en approche de façon significative. La solution résiderait (encore !) dans l'extrême simplicité. Pour trouver la bonne voie, il suffit parfois d'une petite intervention céleste, merci Ophélie*.

Oui, depuis quelques mois, j'applique la méthode du "vrai" no-poo. Le but de cette méthode, qui est très bien détaillée dans son article aux 6000 commentaires et qui renvoie même à une FAQ, est de retrouver l'équilibre séborrhéique naturel de sa tête, bien souvent très endommagé par l'usage frénétique du shampoing. Combien de personnes sont "obligées" de se shampouiner chaque jour pour empêcher que les cheveux regraissent ? C'est une aberration. Regardez les bébés, ils n'ont pas besoin de shampoing pour garder de beaux cheveux soyeux et propres. Quand ils se sont salis, il suffit juste de les rincer à l'eau (au contraire, les shampoings aggravent le phénomène normal des "croûtes de lait" du nourrisson). Certes on ne garde ni des cheveux de bébé ni une peau de bébé toute sa vie, mais une grande partie des dégâts est due au fait que l'on passe son temps à se récurer avec des produits détergents comme on nettoie sa salle de bain. Le cuir chevelu, comme la peau ont un film protecteur sécrété par le fonctionnement de glandes dont l'équilibre est menacé par tout ce qu'on vient mettre dessus. Bref, stop la leçon de morale.

Ma méthode diffère quelque peu de celle d'Ophélie puisque nous n'avons pas la même nature de cheveux. Avec mes cheveux bouclés exit le brossage quotidien par exemple, c'est hors de question, je passe suffisamment souvent pour une folle avec ma tignasse.


Je procède ainsi :



D'abord, je n'utilise plus du tout de shampoing. Pour moi c'était facile car, déjà pendant des années, je ne me suis lavée les cheveux qu'une fois pas semaine au rhassoul. Et j'ai déjà expliqué que, ma nature de cheveux bouclés aidant, ni mon crâne ni mes cheveux n'ont tendance à graisser.

Pour l'instant, je suis à un rythme d'un no-poo tous les 1 mois et demi environ. 
Alors j'ai testé et retesté le no-poo au bicarbonate de soude, même moulu ultra-fin au moulin à café. Ça ne me réussit pas du tout : ça m'agresse (sensations de picotements rien qu'à l'application même sans frotter) et me provoque des pellicules.

Pour le remplacer, je n'ai pas retenté le rhassoul, de peur que ça m'assèche encore et me provoque de nouveau des pellicules. Je n'ai pas testé le shikakaï, paraît-il plus doux. Mais je crois avoir trouvé mon bonheur dans l'utilisation du... miel (je vous avais dit qu'on parlerait cuisine). En effet, le miel est un bon assainissant, antiseptique et j'ai le bonheur de constater à chaque nouvelle utilisation, moi qui ne supporte rien sur mon crâne, même pas l'eau, moi l'irréductible des pellicules, eh bien que je n'en ai presque plus aucune au sortir de ce no-poo. Alors on ne se tartine pas de miel sur la tête hein. On dissout 2 cuillers à soupe dans un bol d'eau tiède et on masse son crâne avec ça, c'est tout. 
Je termine toujours le dernier rinçage avec un bol d'eau froide contenant 2 bonnes cuillers à soupe de vinaigre de cidre (de préférence non pasteurisé pour accroître son efficacité) et une goutte d'huile essentielle de géranium pour concurrencer un peu l'odeur désagréable du vinaigre (ça ne sent pas bon mais les cheveux en séchant ne sentent plus).
J'insiste là-dessus, c'est devenu une règle chez moi : dès que je mets de l'eau sur mon crâne je rince au vinaigre. Car en effet ça compense le PH de l'eau, qui est très calcaire dans mon coin, et ça permet de s'approcher, si j'ai bien compris, du PH des cheveux. Depuis que je fais ça, je n'ai plus de croûte car en fait la dermite séborrhéique est due à une levure (naturellement présente si je ne dis pas de bêtise) qui, chez moi devait prendre le dessus dans des conditions (milieu trop basique) qui n'aidaient pas mes défenses immunitaires déjà faibles sur ce point. En tout cas ça marche et ça révolutionne ma condition.
Et d'ailleurs, tant qu'on fait dans le glamour autant y aller jusqu'au bout, j'essaie le même principe sur mes pieds qui ont tendance à être gagnés par une mycose (désolée). J'ai du vinaigre de cidre dans une petite bouteille que je vaporise sur mes pieds au sortir de la douche. Je me dis qu'en acidifiant le milieu là encore cela aidera peut-être mes défenses immunitaires toujours faibles sur ce point à combattre cette grosse relou.

Donc voilà, 3000 digressions plus tard, un no-poo tous les 1 mois et demi (et plus quand ce sera possible - Ophélie en est à 4 mois ou plus d'espacement) au miel avec rinçage au vinaigre.

Entre les deux, je ne fais pas rien sinon j'aurais des dreads sur la tête. Je ne peux pas me brosser les cheveux tous les jours non plus comme le préconise Ophélie pour répartir le sébum because nature de cheveux. Mais cette nature m'aide aussi puisque, comme je le disais, ils ne graissent que très peu. Ce que je fais c'est que tous les jours je m'agite la crinière avec les doigts pour l'épousseter, lui redonner un peu de gonflant, parfois je l'asperge d'une brume d'hydrolat pour la coiffer un peu avec les doigts. 
Et environ une fois par semaine, parfois c'est un peu plus espacé (mes cheveux ne graissant pas vraiment, c'est quand ça commence à me démanger que le signal est là), je pratique ce qui est appelé un "water only" dans la pratique du no-poo, c'est à dire que je rince mes cheveux à l'eau hein. Rien que ça, ça suffit. Rien d'autre pour laver. Avec toujours le principe du rinçage au vinaigre si tu suis.

Alors j'ai oublié de dire un truc carrément important, qui vaut aussi bien avant de faire un no-poo qu'un water only, c'est que c'est à ce moment-là qu'intervient le fameux brossage de cheveux. J'utilise une brosse comme préconisée dans l'article d'Antigone (la mienne est à poils en plastique, ce qui compte c'est que ce ne soit pas une brosse à picots) et je me brosse la tignasse dans tous les sens, raie par raie, de la racine à la pointe, afin de tout bien répartir partout, la crasse et le sébum. Comme pour les chevaux, c'est ça qui fait le principal du nettoyage, avant même d'aller se nettoyer sous l'eau. Avec ma bonne tête de folle, mes cheveux sont ainsi prêts à être rincés et après je me les sèche à l'air libre autant que possible et je ne les brosse plus jusqu'au prochain rinçage. Il est très important de bien nettoyer sa brosse à chaque utilisation (puisque c'est elle qui nous nettoie) au bicarbonate de soude.

Voilà, je suis venue à cette méthode naturellement et même disons de façon avide puisque c'était une nécessité pour moi de trouver une solution à mon problème ou même tout simplement quelque chose que mon crâne supporte. Mais j'incite quiconque n'est pas rebuté et est motivé à essayer car être esclave du shampoing c'est une aberration.
Le seul inconvénient pour moi c'est que mes cheveux sont un peu plus secs (en même temps c'est ma nature de cheveux qui veut ça) car je ne peux plus faire de bain d'huile. Pour faire partir l'huile il faudrait que je nettoie au moins mes cheveux au savon d'Alep ce qui réactiverait mes démangeaisons et tutti quanti. Du coup je me mets de temps en temps un peu de coconut oil, encore elle, sur les longueurs, je ne peux plus me passer de sa texture magique.

***

Si vous avez avalé ce pavé, je vous félicite !
Et vive la liberté !

________________________
*Apparemment, le prénom shakespearien Ophélie serait un dérivé du terme grec ôpheleia qui signifie "aide", "secours" ou encore "remède" (avis des experts requis) !

mardi 6 mai 2014

Ma petite cuisine


J'aime bien les mixtures de sorcière.
Je n'aime pas claquer dans les produits de beauté. Acheter l'idée de la beauté ou l'idée de la jeunesse... autant se préparer son petit élixir si possible avec les odeurs que l'on aime.
Bon il ne faut pas que ce soit compliqué quand-même, je n'y passe pas beaucoup de temps.
En fait, je suis très terre à terre (et pas très poétique) : un produit que je mets sur moi doit être le plus simple possible, remplir telle fonction et donner tel résultat. S'il ne le fait pas ou le fait mal ou provoque d'autres problèmes, je ne le mets pas, tout simplement, et me remets en quête du produit simple qui va pouvoir assurer cette fonction. C'est comme ça qu'il m'est arrivé de trouver des solutions simples à des problèmes compliqués.
Ma petite cuisine va donc vous paraître austère mais ça peut donner des idées.
Les produits de base, on peut toujours les agrémenter d'autres agents naturels selon les vertus recherchées, les envies en odeurs du moment, etc. (en pianotant sur Aroma-Zone, ce ne sont pas les idées qui manquent). Pas si austère que ça en fin de compte.
Dans ma salle de bain, on trouve pas mal de produits de cuisine, vous allez voir...

Pour le visage

▹ C'est encore en phase d'expérimentation pour le nettoyage du soir (le moment où on est le plus sale quoi) :

Après m'être pendant des années savonnée le visage chaque jour, je suis passée à l'eau micellaire car parait-il c'est plus adapté au PH de la peau, comparé au PH de l'eau (par chez moi, l'eau est en plus très calcaire).
Mais je veux désormais trouver une solution alternative car je n'aime jamais le principe d'utiliser un agent nettoyant qui ne se rince pas, aussi soit-disant "clean" peut-il être (pas parano moi... quoiqu'il en soit, les solutions dites "naturelles" se sont toujours révélées les mieux adaptées pour moi).

Je n'en suis pas encore au caveman regimen, mais voici ce que je teste actuellement :
Exit le coton qu'on jette, j'utilise un linge ou gant (le plus doux possible quand même, histoire d'éviter l'opération décapage réitérée chaque jour) que je trempe dans l'eau chaude (parce qu'elle dissout plus que l'eau froide) et puis je vaporise sur mon linge ainsi mouillé une légère pluie de vinaigre de cidre qui vient compenser le PH de mon eau calcaire (pas bête la guêpe).
Je me le passe délicatement, en essuyant visage et cou. Sur le moment, ça ne sent pas très bon (eh oui le vinaigre...), mais c'est vite compensé par ce que l'on se met ensuite.
A noter que c'est une méthode issue de mes propres raisonnements... donc pas du tout garantie quant à sa validité scientifique mais mes débuts d'expérimentation (environ trois semaines) me satisfont.
Je nettoie ensuite mon linge au savon de Marseille.

Pour me démaquiller (sachant que je ne me maquille pas systématiquement), j'utilise avant cette phase de nettoyage le liniment oléo-calcaire de mes enfants ! (qui n'est autre, il me semble, qu'un mélange à proportions égales d'huile d'olive et d'eau de chaux). Bien pour les fesses des bébés, mais pas que. C'est très agréable et ça marche très très bien. Une petite noisette que l'on masse avec ses doigts sur le contour des yeux et les parties maquillées. Cela dissout les maquillages les mieux fixés, et il ne reste plus qu'à procéder au nettoyage comme décrit plus haut pour faire partir le tout.

・Après le nettoyage, il y a un principe que j'applique toujours, y compris pour le corps : je ne laisse jamais ma peau sécher complètement afin de ne pas l'assécher et de pouvoir faire pénétrer l'agent hydratant posé ensuite, qui n'est autre qu'un mélange d'huile et d'eau justement.
Sans me sécher le visage humidifié au linge donc, je me vaporise un hydrolat de mon choix (mon préféré étant pour le moment celui de géranium qui sent si bon pour qui aime les odeurs très "fleuries" - il y a des termes cons quand-même...). Et adieu l'odeur de vinaigre, si vous suivez toujours ! Puis tout de suite je masse mon visage avec de l'huile de coco qui vient se mélanger à l'hydrolat préalablement déposé.

Alors désolée mais je dois m'étendre un peu sur cette trouvaille. Et pour changer je vais raconter ma vie. Je ne fais pas partie des fans de l'odeur de la noix de coco mais l'huile de coco, pour ma peau en tous cas, est une merveille. Toutes les huiles et crèmes que j'ai testées ne parvenaient pas à suffisamment m'hydrater (et après mon deuxième enfant, allaitement et cie, j'ai eu la peau très, très desséchée...). Et là, plus besoin de me mettre en quête de la crème-miracle-très-chère. Plus besoin non plus de chercher la crème à fabriquer qui allait révolutionner ma vie. Non, simplement l'huile de coco. Sa texture est géniale. C'est une huile solide qui devient liquide quand on l'émulsionne avec ses doigts (à partir de 20 degrés je crois), c'est donc beaucoup plus agréable qu'une huile liquide. Elle pénètre très bien. Donc malgré la sensation très grasse à l'application, au bout de quelques instants, elle est complètement absorbée. Et on la dose selon ses besoins en hydratation. C'est pourquoi je pense qu'elle pourrait convenir à tous les types de peau. Si on a la peau à tendance grasse, on n'en met que très peu sur l'ensemble du visage. Moi, j'en mets beaucoup le soir et moins le matin. En quelques semaines, mon problème a été réglé, je n'ai presque plus la peau sèche (encore un petit peu au réveil sur le bas des joues).
Et je fais bien d'autres utilisations de l'huile de coco dont je vous parlerai.

Donc en résumé :
> Démaquillage avec ses doigts au liniment
> Nettoyage avec un linge doux à l'eau chaude et vinaigre de cidre
> Hydratation : hydrolat et huile de coco

Le matin, je ne fais pas de nettoyage à proprement parler (hi hi). Je fais juste un coup de pshitt d'eau florale puis j'ajoute mon huile de coco à ma peau ainsi humidifiée. Rien de plus simple.

Pour les dents

Important edit ! : l'argile est trop abrasive, je ne l'utilise plus, cela m'abimait l'émail et me provoquait de la sensibilité. J'utilise une poudre ayurvédique douce à base de plantes, juste pour nettoyer au quotidien, et de temps en temps, un petit coup d'argile verte, qui blanchit un peu plus que cette poudre, à appliquer tranquillement. Pour le reste de la toilette, c'est encore beaucoup plus simple : de l'eau, pas de savon, et de l'huile de coco ou autre huile qu'on a sous la main (olive par ex.), avec des gouttes d'huiles essentielle si on le souhaite ou un macérat de plantes. A chacun.e de trouver sa tambouille, mais pas besoin de grand'chose.

Je ne vais pas vous vendre du rêve : c'est l'argile verte illite que j'utilise, elle fait parfaitement l'affaire. Je l'utilise en poudre mélangée avec un peu d'eau dans le creux de ma main pour faire instantanément une pâte... dentifrice. Et ça marche très bien.
L'argile verte illite nettoie de façon mécanique, grâce à sa texture, mais aussi elle attire et emprisonne les impuretés.
Elle absorbe également les odeurs (et ne fait pas que les masquer). Evidemment, si on a de gros problèmes d'haleine, il faut sûrement aller chercher ailleurs que dans l'hygiène quotidienne buccale (dent(s) en mauvais état, problème de métabolisme interne...).
L'argile verte illite a encore le gros avantage d'être reminéralisante. Si on l'absorbe (par petites quantités, et de préférence de qualité Argiletz), c'en est que mieux pour la santé, contrairement aux agents additionnels que l'on peut trouver dans la plupart des dentifrices.
Une fois la période d'adaptation passée (quand on n'a pas l'habitude c'est peu ragoûtant), je vous promets que ça se passe bien. Aujourd'hui c'est le dentifrice "classique" que je ne supporte plus.
Et puis si je viens de croquer un oignon, je préfère absorber une goutte d'huile essentielle de menthe poivrée déposée sur le dos de ma main, ça concurrencera momentanément les doux effluves...

***

Pour la suite, on attendra le prochain épisode parce que là j'ai bien peur d'en avoir perdu deux ou trois en route...

dimanche 20 avril 2014

J.F. cherche...


Accumuler, disperser, en attendant d'y voir mieux (ou pas -  #lamethodequitue #brouilleusedepistesprofessionnelle).

Les bouts de chocolat, eux, ont tous été trouvés, peu importe la méthode !