mercredi 27 novembre 2013

L'oiseau bleu


Boutique L'oiseau bleu
19 rue Granet
à Aix-en-Provence

Il fallait que je vous parle de cette caverne d'Ali Baba que j'ai récemment été amenée à découvrir non loin de chez moi. 

Cela fait maintenant bien des années (#jesuisvieille) que je ne fais plus vraiment de "shopping". Je vais acheter à tel endroit ce dont j'ai besoin, point. Les magasins finissent par tous se ressembler. Aucune âme, on suit les tendances, on avance comme les moutons d'un troupeau, ça me donne le cafard. Bon j'exagère, un brin.

Quand la boutique a un peu plus de cachet, je n'ose pas toujours entrer. Il m'arrive de rêver un instant devant la vitrine et je passe mon chemin. Eh bien, si vous avez l'occasion de vous rendre à Aix-en-Provence, faites votre brebis égarée et ne vous privez pas d'entrer dans la boutique de Magali.


On vous accueille avec sourire et enthousiasme - je le souligne car ce n'est pas toujours le cas à Aix. L'endroit est aussi très chaleureux avec ses tons sourds, son univers bohème et onirique. Les yeux ont de quoi faire. Il y a un très large choix d'objets et des prix pour toutes les bourses. C'est un endroit rêvé pour trouver un cadeau qui ne ressemblera pas à d'autres ou pour venir flâner et s'inspirer afin, qui sait, de réaliser soi-même un cadeau.


Je n'ai pas vraiment pris d'objet en photo mais plutôt l'ambiance, le décor fabuleux. Il y a beaucoup, beaucoup à découvrir : des vêtements, des bijoux, des sacs, des dessous, des chapeaux, des poupées, des breloques comme je les aime... que des choses précieuses sélectionnées avec raffinement.



De nombreux créateurs y sont exposés. Je reviendrai sans doute avec plus de précisions mais je brûlais d'impatience de vous donner un aperçu de ce lieu (ré)enchanteur.



Juste au-dessus, il s'agit d'un gilet confectionné avec de très beaux tissus anciens appliqués sur une base de veste en jean, une pièce magnifique !








Bonne journée !

lundi 25 novembre 2013

Un sac


C'est une réalisation toute récente. Un cadeau pour une occasion bien particulière mais je compte en faire d'autres.


J'adore coudre mes petites croix. Il y a certes de l'obsessionnel là-dedans. Coudre des croix pour fermer les blessures, coudre des croix pour décompter le temps. J'y vois aussi des écritures que je couds de droite à gauche. 

Des petites croix aussi pour prendre le temps, à rebours de la productivité. J'ai récemment découvert que j'aimais coudre à la main. Parce que cela m'ouvre beaucoup de nouvelles perspectives et parce que cela me donne l'impression très agréable de coudre patiemment quelque chose de précieux. Avec les différentes étoffes et couleurs, je me vois coudre la robe de Cendrillon (toquée) !

Je me plais aussi à contempler l'envers :


J'ai cherché à m'exprimer le plus librement possible, presque comme un enfant (en-dehors des contraintes qui pèsent normalement beaucoup sur moi - "Tiens, cet ourlet n'est pas droit ; je suis nulle !"). L'idée était de faire un petit tableau que l'on puisse transporter sur soi et, en même temps, qui serve à quelque chose (j'ai une légère obsession pour l'utilité, la fonctionnalité des objets, ma tendance au rationalisme m'envahit beaucoup...). 
Et puis j'aime les sacs fourre-tout. J'en ai plein, c'est pratique, on peut mettre plein de choses dedans.


(Genre, je visite une expo chez moi !)

vendredi 22 novembre 2013

Happy B-Day mistinguette


Tu as débarqué il y a un an petit puceron. 
Mon bébé d'hiver, mon bébé tornade, je te fais des gros bisous dans le cou.


jeudi 21 novembre 2013

Horizons, vent et ciré jaune

Encore des bouts, des bouts de Marseille, de la plage au début du mois de novembre. Finalement, j'aurais pu tout aussi bien intituler ce blog "des bouts". Des bouts d'endroits, des bouts de moments, des bouts de chiffons (j'en aurai d'ailleurs bientôt à vous montrer, j'ai hâte !), des bouts de moi, des bribes, des miettes... C'est ça la vie en fait, non ? Des bouts.

(De drôles d'oiseaux se montrent dans ces images. Parce que notre vie est en bouts mais on rêve de voler.)











dimanche 17 novembre 2013

"La femme qui possède tout en elle"...


Lien d'origine de cette image, à retrouver sur mon Pinterest

J'ai eu envie de revenir sur un propos entendu dans une émission radiophonique qui m'avait interpellé. Je l'ai retranscrit ci-dessous mais étant donné qu'il s'agit de langage parlé, il est sûrement mieux de l'écouter ici. Ça se situe vers 11'25''. Je le confesse, je n'ai pas écouté l'émission en entier car si je devais écouter toutes les émissions qui me "bousculent" sur France culture, ben je n'aurais plus de temps pour vivre à côté, tout simplement (c'est d'ailleurs la seule raison matérielle pour laquelle je paie la redevance tv-radio !). Du coup, j'attrape comme ça, par moments, des bribes qui me nourrissent pour un certain temps. 
Il s'agissait de l'émission "Révolutions médicales" de René Frydman du 28 mai 2013 intitulée "Le sujet âgé" dans laquelle intervenaient Catherine Bergeret-Amselek, psychanalyste et Françoise Forette, professeur de médecine interne et de gériatrie à l'Université Paris V.

A la question 'pourquoi les femmes ont-elles une espérance de vie plus longue que les hommes', la professeure de médecine répondit qu'on ne savait pas mais qu'il y avait probablement des raisons génétiques à cela. Et la psychanalyste formula l'hypothèse que je souhaite simplement partager avec vous, pas tant pour la réponse apportée à la question qui est posée mais pour ce qu'elle contient d'intéressant :
"L'hypothèse que j'ai, au niveau psychologique, c'est que toute sa vie la femme est amenée à contenir en elle. Elle reçoit le sexe de l'homme en elle lors de la pénétration de l'acte sexuel, elle porte l'enfant en elle, elle a ses règles, elle accouche, elle est prise dans les bouleversements de la ménopause. 
Autrement dit, elle est habituée à s'ouvrir et à contenir.
Elle est dans un travail archaïque très profond, perpétuel, où la "corporéité", comme on dit nous, c'est à dire les premières sensations précoces que la mère transmet au bébé - et ça va vous intéresser, Professeur Frydman, évidemment, vous, les bébés -, ce qui fait que ces traces généalogiques enfouies dans la corporéité souvent restent muettes et la mémoire du corps, la crypte de la mémoire du corps, s'ouvre à chaque étape existentielle clé, que je viens de citer, de la vie : naissance, adolescence, maternalité, ménopause, maturescence et naissance.
Les hommes, eux, sont dans l'extériorité, dans le faire.
La femme est dans l'être, être avec, être en soi.
L'homme est moins en contact avec l'archaïque. C'est pourquoi dans l'andropause, vers 65 ans, les dépressions sont beaucoup plus pathologiques chez l'homme. Il y a des suicides aussi. Les femmes, elles, sont habituées à contenir, elles accompagnent. Ce sont les femmes de 60 ans aujourd'hui, génération pivot, qui s'occupent des vieux parents quand ils vont mal et qui ont à endosser des choses avec les enfants qui n'en sont plus."
"Oui, mais pourquoi ça les fait vivre plus longtemps ?" (demande François Forette)
"Parce que la corporéité de contenance fait qu'elles vont moins dans la dépression pathologique, elles restent plus dans des crises existentielles maturatives. Le danger à chaque carrefour de la vie, c'est qu'il y a un retour, une régression qui se produit. La régression peut être curative ou pathogène. Si elle est pathogène, ça peut donner des somatisations, des décompensations psychotiques, et des accidents, des identités "faux-self", c'est à dire qu'on a l'impression à l'extérieur que tout va bien et à l'intérieur ça ne va pas si bien que ça. Et on le voit en analyse d'ailleurs, il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes qui formulent ces demandes-là. La femme, elle parle plus d'elle-même.
Deux hommes ensemble parlent de ce qu'ils font.
Deux femmes ensemble parlent de ce qu'elles sont."
Passez une bonne semaine, vous.

jeudi 14 novembre 2013

Savoir-faire cheveux bouclés


J'avais envie de vous parler de la façon dont je m'occupe en ce moment de mes cheveux bouclés. Vous savez, ces cheveux bien relous qui ne sont ni raides ni frisés, que l'on met si longtemps à apprivoiser sous leur forme naturelle tellement l'offre classique de shampoings ne leur convient pas. Enfin, dans mon cas : je me retrouve avec des cheveux tout raplapla, brillants mais aucune tenue, ni raides ni bouclés, la cata (comme par exemple sur cette photo où j'ai en plus l'air de dévorer la vie à pleines dents...).

Je voulais a priori préciser qu'il y a autant de savoir-faires que de têtes chevelues puisqu'on est tous unique. C'est donc mon humble savoir-faire que je veux partager aujourd'hui, sachant que je n'ai pas de teinture ni de modification de l'état naturel de mon cheveu. Je ne vous parlerai pas ou peu de cosmétiques car les produits utilisés sont des produits de base. 

Je crois que j'ai trouvé une façon relativement simple d'entretenir mes cheveux (tout est dans le "relativement"...), qu'ils aiment suffisamment pour adopter une belle tenue naturelle.

Comme je le disais, j'ai dû me détourner de l'offre classique car elle ne me convenait pas en plus d'agresser mon cuir chevelu très sensible. Je me suis logiquement orientée vers des solutions naturelles, les moins agressives possibles. J'ai donc fini par tester le rhassoul - moins naturel c'est pas possible. J'ai tout de suite aimé sa douceur et son pouvoir sculptant. Mes boucles arrivaient enfin à s'exprimer ! Par contre, mes cheveux se desséchaient et finissaient par devenir rêches. Si j'ajoutait de l'huile sur mes pointes, le résultat n'était pas satisfaisant, même émulsionnée avec l'eau de mes cheveux humides au sortir de la douche.

C'est en testant dernièrement un complexe d'huiles pour un problème de cuir chevelu, dont je parlais ici, que je me suis rendue compte qu'il était nécessaire d'offrir des bains d'huile(s) (à rincer) à mes cheveux.

Je m'explique (et vous prie d'excuser par avance la longueur de cet article) : les cheveux bouclés sont par essence plus secs que les cheveux raides. Et il ne faut pas aller complètement contre cette nature, sous peine de perdre toute leur tenue. Je dirais que l'idée à retenir c'est que, pour mon type de cheveu, pour qu'il ait une belle tenue naturelle, il faut à la fois le nourrir pour qu'il ne se dessèche pas trop et que les écailles se resserrent afin de préserver un minimum de brillance et de douceur, et à la fois le matifier et quelque peu l'assécher pour préserver son rebondi naturel. C'est tout le paradoxe avec lequel il faut jouer. Le bain d'huile permet d'assurer cet effet nourrissant et le rhassoul vient assurer l'effet "texturant".

Mon rituel est donc le suivant :

Ma base lavante est le rhassoul (poudre qui demande juste d'être gorgée d'une dose d'eau une petite demi-heure avant application et qui forme une pâte visqueuse - oui - que l'on étale sur l'ensemble du crâne et des cheveux). Je le laisse poser quelques instants d'autant que je peux ajouter à ma mixture de sorcière les éléments de soins que je souhaite via quelques gouttes d'huiles essentielles, choisies en fonction de leurs vertus. 
Attention, l'utilisation d'huiles essentielles demande quelques précautions. Il est utile de se rendre sur le site bien connu d'Aroma-Zone où l'on peut trouver tous ces produits de base naturels avec beaucoup de conseils pour les utiliser.
On peut aussi mêler au rhassoul, une petite dose d'une autre poudre. En ce moment, j'y ajoute un petit saupoudrage de poudre ayurvédique de Neem dotée de vertus assainissantes et apaisantes, dont j'ai grand besoin.

Idéalement, je me laverais les cheveux une à deux fois par semaine maxi mais en ce moment je suis un traitement du cuir chevelu qui m'oblige à les laver presque un jour sur deux, c'est dire si ça me change ! Je détaillerai ce traitement s'il fonctionne. Avec une fréquence aussi importante, je ne procède au bain d'huiles qu'une fois sur deux. J'utilise cette huile - onéreuse - pour ses vertus curatives mais on peut s'amuser à tester les huiles végétales et trouver la plus adaptée. Encore une fois, je ne peux que conseiller la visite du site Aroma-Zone pour un aperçu de ce qui existe.
J'applique mon bain d'huiles sur l'ensemble des cheveux, des racines aux pointes, je me fais même un petit massage du cuir chevelu et je laisse poser 2 heures.

Après le soin à l'huile, il faut procéder à deux lavages et le rhassoul n'est pas suffisant pour la faire partir. Je fais donc un premier lavage avec un shampoing plus classique, le plus naturel, le plus doux et le moins asséchant. En ce moment, j'en utilise un pas mal mais très cher de la gamme John Masters Organics, celui au zinc et la sauge. Je voulais le tester pour mon éternel problème de cuir chevelu, mais je ne suis pas complètement convaincue et j'essaierai moins cher la prochaine fois, d'autant que les principes actifs qui m'intéressent le plus sont ceux des huiles essentielles que j'ajoute à mon second lavage. Ce qui est sûr c'est qu'il est très peu asséchant, avec un effet gainant et démêlant. Pour les plus courageuses, on peut trouver des recettes de shampoing sur Aroma-Zone ou ailleurs sur le net à fabriquer soi-même.
Je procède donc à un second lavage (si je ne vous ai pas perdu en cours, accrochez-vous, c'est bientôt fini !) pour faire partir toute l'huile (ou presque, les quelques résidus qui peuvent parfois rester ne sont pas gênants et contribuent à l'effet modelant). J'utilise pour ce second lavage ma mixture rhassoul car je termine toujours par celui-ci (sauf quand je vais à la piscine, c'est un peu compliqué les mixtures à la piscine...). Si je termine par un shampoing classique, même de grande qualité comme celui précité, mes cheveux sont tout raplapla. Un dernier rinçage avec une eau un peu plus fraîche c'est mieux.

Donc on récapitule :

- Bain d'huile(s) d'au moins 2 heures (ou même toute la nuit si ça ne vous dérange pas). Une fois sur deux si les lavages sont fréquents, et au moins une fois par semaine, l'idéal étant d'espacer au maximum les lavages.
- Lavage habituel au rhassoul + mixture de sorcière facultative. Lorsque bain d'huile il y a eu, précéder le lavage au rhassoul d'un premier lavage au shampoing plus classique.

Enfin (vous êtes sauvés !), je démêle mes cheveux humides à l'envers pour décoller les racines, et je ne le fais qu'à ce moment-là jusqu'au prochain lavage (les jours suivants je frotte doucement et de temps en temps la base de mes cheveux avec mes doigts pour décoller les racines). Je laisse de préférence sécher à l'aire libre mais quand c'est nécessaire j'utilise le sèche-cheveux à température moyenne en terminant par un coup de froid et en ne les séchant pas complètement. J'ai remarqué aussi que c'était mieux de faire ça le soir pour dormir sur une légère humidité qui structure les cheveux pour le lendemain.

Voilà, c'est fini, ouf ! Je voulais juste préciser enfin que ma coupe courte dégradée contribue au volume et bon ressort de mes cheveux (trouver la bonne coupe est important aussi !) car ayant le cheveu "lourd", plus longs ils se détendent très vite.

P.S. : N'hésitez pas à refiler des tuyaux les nanas aux cheveux bouclés, on est un peu dans le même bateau même s'il y a 36 000 "bouclages" différents !

P.P.S. : Fred, si tu passes par là (on peut toujours rêver non ?), dis-nous des trucs...

P.P.P.S. : Voir la vidéo de Marie aussi et tous les conseils en commentaires !


lundi 11 novembre 2013

Authenticité chez soi

J'ai toujours accordé de l'importance à l'univers intérieur du lieu où l'on crèche. Un grand besoin chez moi d'avoir un endroit où poser ses valises et s'aménager un petit espace réconfortant. Or, depuis que je me suis installée dans une maison, j'ai beaucoup de mal à m'approprier cet intra muros. Par manque de temps (hum, d'organisation), d'énergie, de volonté, de recul (pfiou, la liste est longue). Du coup, j'écris des billets où je joue la désinvolture mais c'est vrai que ça me chiffonne, d'autant que j'y passe une bonne partie du temps. Sur Internet, je vois beaucoup de choses alléchantes, inspirantes, en témoigne mon Pinterest, mais beaucoup d'univers soumis à nos yeux me paraissent trop parfaits, trop travaillés, trop apprêtés, trop monostyles (le vintage, le nordique, l'industriel...). Trop policé, ennuyeux, froid et impersonnel à mes yeux (ouais chuis trop une folle).



Images The Selby

L'autre jour en voyant les photos de chez Lou Doillon par The Selby, ça m'a plu de voir la forme d'authenticité qui se dégage de son intérieur. On voit bien que l'objectif n'est pas de donner à voir un style de déco parfait. L'imperfection, le côté bordélique, un tantinet crawoued, parfois même ce que d'aucuns pourraient appeler le "mauvais goût" sont là. C'est un intérieur où les choses n'ont pas été mises là pour représenter vis-à-vis des autres mais pour elle-même parce que ces choses font sens, parce que c'est elle chez elle. Ça, ça me parle, et me rassure aussi, l'authenticité, comme expression de soi, en "déco", puisqu'il faut catégoriser, tout comme en style et en beauté (voir le dernier billet de Timai à ce sujet). Toutes ces choses que l'on donne à voir de nous.

vendredi 8 novembre 2013

Faire un coeur


J'avais fait ces coeurs au crochet pour Noël parce que j'aime bien bricoler des petits trucs colorés pour cette fête comme quand j'étais gamine.

Alors, mesdames et mesdames, attention, DIY ! Et ouais, moi aussi...

Je dirais d'abord en intro (attention c'est sérieux ici) que le crochet c'est pratique parce qu'une fois qu'on a pris le coup, les petites réalisations comme celle-ci sont très rapides. J'ai mis les liens vers les techniques de base en fin de post, mais personnellement je me suis mise au crochet tranquillement avec des bons bouquins de base (des vieux trucs, et d'autres du style 200 carrés au crochet) et quelqu'un de mon entourage (bon, ma maman) qui a pu me montrer quelques techniques. Alors si vous n'êtes pas familier de ce genre d'activité, je vous conseille de ne pas lire ce qui va suivre, qui va vous paraître un charabia totalement indigeste et décourageant.

***

La façon dont je procède (avec un coton standard et un crochet de 3,0 mm) :

1er tour : anneau magique puis 8 mailles serrées (m.s.) dans cet anneau. nouer le tour à l'aide d'1 maille coulée (m.c.) piquée dans la 1e m..

2e tour : 4 (3+1) mailles en l'air (m.l.), *1 bride (b.) dans chaque m.s. du tour précédent, 1m.l.*. Répéter 7 fois l'opération entre **. Nouer le tour à l'aide d'1 m.c.. Arrêter le fil, changer de couleur.

3e tour :  3 m.l. dans un des "trous" du tour précédent, 1 jeté, piquer le crochet dans ce même "trou", ramener 1 boucle à travers les deux dernières boucles formées sur le crochet, 1 jeté, piquer le crochet une nouvelle fois dans le même trou, tirer le fil à travers les 4 boucles restées sur le crochet, *2 m.l., 3 brides fermées ensemble dans le trou suivant (= 1 jeté, piquer le crochet dans le trou, ramener 1 boucle à travers les 2 dernières boucles restées sur le crochet, 1 jeté, piquer le crochet dans le trou, ramer une boucle à travers les 3 dernières boucles du crochet, 1 jeté, piquer le crochet dans le trou, tirer le fil à travers les 4 boucles restées sur le crochet)*. Répéter 7 fois. Nouer le tour par 1 m.c.. Arrêter le fil, changer de couleur.

4e tour : 1 m.l. dans un des trous du tour précédent, 1 demi-bride dans ce même trou, 2 m.l., 3 double-brides piquées dans le trou suivant, 2 m.l. (arrondi du coeur), 3 double-brides dans le même trou, *1 m.l., 3 b. dans le trou suivant*, répéter ** 2 fois, 2 m.l. (pointe du coeur), 3 b. piquées dans le même trou, *1 m.l., 3 b. dans le trou suivant*, répéter ** 1 fois, 1 m.l., 3 double-brides dans le trou suivant, 2 m.l., 3 double-brides piquées dans le même trou, 2 m.l., 1 demi-bride dans le trou initial. Fermer par une m.c.. Arrêter le fil, changer de couleur.

5e tour (bordure) : 1 m.s. dans chaque m. du tour précédent, terminer par 10 m.l. pour former la boucle permettant d'accrocher le coeur, nouer à l'aide d'1 m.c.. Arrêter le fil.

Voilà !

***

Pour les bases, voici quelques liens piochés au hasard googlien :

pour la bride, la demi-bride, la double-bride, les brides fermées ensemble et autres points de base, je vous mets ce lien.

jeudi 7 novembre 2013

Bouts d'Antibes

Après les jaunes, les bleus :


On commence par un monochrome

Antibes, pour moi c'est la mer et les remparts.
C'est beaucoup de souvenirs d'enfance dans la rue aux fleurs de chez ma mamie.
On y a fait une petite escapade à deux. C'était bien un peu d'insouciance pendant 36 heures.






dimanche 3 novembre 2013

Un jour parfait



Dans l'ordre d'apparition : Marseille, Vinon-sur-Verdon, notre bout de Sud-Luberon, Antibes, en octobre 2013.