vendredi 25 octobre 2013

3 odeurs

J'avais envie de parler des odeurs qui me plaisent en ce moment.


1. J'aime l'odeur de ce savon miel-propolis de chez Vecteur Santé. Je ne gagerais pas que cette odeur plaise à la majorité. Moi j'aime quand j'ouvre son emballage et qu'il embaume l'air de ma maison. Je ne sais pas comment le décrire, ça me donne l'impression d'être dans une maison qui a du corps, où les bois ont été cirés... C'est très agréable et reposant (pour la bordélique que je suis qui ne vit pas du tout dans une maison briquée). Une touche feng shui pour une maison qui ne l'est pas, comme je le racontais ici.


2. J'aime l'odeur de cette huile capillaire "Bain fleuri" des Délices d'Azylis. C'est une odeur d'huiles essentielles, qui là aussi ne fait pas l'unanimité, avec notamment du thym, du romarin, de la menthe poivrée, de la sauge sclarée... J'aime beaucoup m'embaumer la tête, le temps d'un soin, de ces odeurs fortes de plantes. Et cette huile me fait beaucoup de bien, par son pouvoir régénérant, dont j'ai grand besoin en ce moment. Elle coûte un bras* mais j'ai décidé de me couper un bras pour retrouver ma tête. Je vous en dirai plus sur mes soucis capillaires si j'obtiens un résultat. Cela pourra éventuellement servir à celles qui peuvent se trouver aussi dans la panade. En attendant, je veille à préserver une certaine glamouritude sur ce blog (euh, lu par 3 personnes ?).

Image de mon compte Instagram

3. J'aime l'odeur de l'automne dans notre bout de campagne. L'odeur des feux dans les champs, de l'humus, des feuilles et de la terre humides (bon, ces jours-ci on vivrait plutôt un revival d'été). Si le passage à l'automne est un changement de saison assez rude sur le plan du bien-être, j'aime tout de même sentir ces prémices de l'hiver et me dire que nous nous rapprochons de la fête de Noël, qui reste pour moi un moment très chaleureux et réconfortant de l'année.

3 odeurs qui font 3 jaunes aussi, je n'avais pas remarqué.


*Petit bémol tout de même, rétablissons les choses : cette huile coûte 38 euros chez Univeda mais c'est un flacon de 200 ml (ce qui est assez rare pour être noté). Quand par exemple l'huile Complexe 5 de Furterer coûte dans les 28 euros avec un flacon de 50 ml, on fait vite le calcul...

jeudi 24 octobre 2013

Recette d'une bonne tarte à l'oignon (sans photo c'est ballot)


Alors là tu te dis c'est quoi ce montage pseudo-conceptuel-foutage-de-g*

Je sais, vous allez trouver ça scandaleux, une recette sans photo, et vous aurez raison.

Que ça ne m'empêche pas de faire mon couplet de femme mère débordée : 
alors mea culpa c'était le soir, il a fallu coucher môme 1, puis môme 2 (ou l'inverse), papa était parti en vadrouille, mamita venue à mon secours n'a pas suffi à me tirer de ce mauvais pas. De photo il n'y aura pas.

Essaie donc de t'imaginer la bonne tarte qui sent bon l'oignon et qui a bien noirci roussi, gratiné, caramélisé.

Comme c'était un régal, modeste certes, mais un régal quand même, je n'allais pas vous sucrer la recette, tout aussi modeste.

En fait, le secret, si c'en est un, comme toujours dans les tartes, réside essentiellement dans... la pâte  (oui tu suis).

Il faut simplement mélanger :
140 g de farine blanche,
pincée de sel,
6 cl d'eau,
6 cl d'huile d'olive.

Ce procédé donne une pâte très fine, bien craquante. Très bien pour toutes les tartes salées, voire sucrées (quand on veut une alternative au beurre).

Pour la garniture, il faut prendre environ 5 gros oignons, on ne lésine pas, c'est encore mieux quand une gentille dame vous en a donné tout plein (vous saurez tout).
Les couper en lamelles.
Les faire revenir à la poêle dans de l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils soient bien fondants et commencent à caraméliser. Saler, poivrer (on n'ajoute pas de sucre hein, ni d'anchois, c'est pas une pissaladière).
Mettre au four à 200°C jusqu'à ce que ça gratine bien.
Laisser refroidir.
Manger ça avec une bonne salade verte bien craquante. Mmmh... Se régaler... Et rouler des pelles à tout le monde (surtout quand le mari est parti en vadrouille).

***

Avec celle-ci, ça fait déjà 2 pures recettes de pâte à tarte. 1) C'est difficile à rater. 2) Ça te donne, allez, 75% du résultat final. De toute façon, en tarte, il faut aller à l'essentiel : une bonne pâte et une garniture simple : légumes ou fruits assaisonnés selon avec sel-poivre ou sucre, et épices. Rien d'autre. Ces recettes de pâte sont inspirées du bouquin de poche de Patricia Wells, Les 200 meilleures recettes de bistrot, dont je me sers souvent pour les basiques comme ça.
J'ai une troisième recette de pâte (pour les tatins de légumes précisément) qui est une tuerie... et aussi un secret de famille. Faudrait que je vois s'il y a moyen de moyenner...

lundi 21 octobre 2013

Oser la couleur


L'autre jour, je parlais de s'amuser quand il s'agit de bricoler. Une autre chose qui me met en joie c'est quand les couleurs me font "splatch" dans les yeux ! J'aime les contrastes. J'aime les tons "tsiganes". Bon, après je ne mets pas des couleurs partout non plus, il faut que les objets colorés puissent être mis en valeur et dans la lumière*.

Une fameuse "coloriste" de mon entourage, dont je vous parlerai un jour, en voyant ce plaid que j'avais réalisé au crochet avec ses restes de cotons, m'a dit : "je trouve ça magnifique mais, tu vois, je ne me serais jamais autorisé des couleurs pareilles".


La lumière n'était pas au rendez-vous pour cette photo mais on voit bien que le "bariolé" ne me fait pas peur.

Promis, j'essaierai bientôt de faire un petit tuto de crochet pour celles que ça intéresse même si ce n'est pas ce qui manque sur la toile. Bises !

Edit : * Ceci dit, j'adore le "trop-plein" de couleurs qu'il y a dans l'appart' de Camille dans Camille redouble :





Et puis il y a une pluie de couleurs sur mon tableau déco Pinterest !

lundi 14 octobre 2013

Culture vs. Nature


Into the wild
Les gens ont besoin de "revenir" into the wild, aux essentiels - avec un Iphone à la main et une connexion Internet.

J'ai cédé (oui, finalement) à l'appel de cet appareil qui me permet de prendre des photos tout le temps. Des images, des images, encore des images. Et la première chose que j'ai faite : me créer un compte Instagram, j'en mourais d'envie ! (Vous pouvez suivre son actualisation via le volet à droite).



La danse de l'arbre

Il est temps de rentrer

L'échassier

On rentre à la maison


Edit du 28.02.14 : Pour poursuivre la réflexion sur les questions relatives à la photographie et aux images contemporaines qui se posent en commentaires, il est vivement recommandé d'écouter cette émission de Pas la peine de crier avec Christian Caujolle et consacrée au thème de l'Oubli.

samedi 5 octobre 2013

S'amuser


A croire que ma passion est de faire des rideaux (souvenez-vous de ceux-là ou encore de ceux-là). C'est qu'en fait, dans notre ex-appartement parisien, nous n'avions ni rideaux ni volets et beaucoup de fenêtres. Il a donc fallu s'activer pour se ménager un peu de pénombre. Faire des rideaux est devenu une seconde nature !

Celui-ci est un micro-rideau de cuisine que je dois modifier pour l'adapter aujourd'hui à la chambre de ma petite louloute. Mais vu l'énergie spectaculaire que je déploie en ce moment, je préfère l'immortaliser dès à présent (le pauvre, à terre, avec mon pied en prime), et sait-on jamais, d'ici la fin de l'année, je vous montrerai peut-être la transformation #lafillequinesemouillepas.


Bordure "pop" avec des petits ronds de tissus laissés bruts (l'intention est décorative mais c'est en plus pratique pour passer ses chutes #lafillequinejetterien).


Partie haute et passants réalisés au crochet.

En re-voyant les choses que je fabrique et que je vous montre au fil de ce blog, je me rends compte que ce qui me plaît c'est de m'amuser. Jouer avec les couleurs, les motifs, matières, techniques... Ça c'est le pied ;)

mercredi 2 octobre 2013

Le papillon

Il n'y a pas si longtemps, je vous exposais mes interrogations sur les traces laissées en moi par l'enfant que j'ai été. Sur les liens qui existent aujourd'hui entre moi adulte et moi enfant. Parce que "en vieillissant" beaucoup de choses nous séparent du monde de l'enfance - je parle de ce monde où le champ des possibles est tellement grand. En grandissant, en s'éduquant à la vie en société, on peut perdre beaucoup de choses de ce qui faisait notre "âme d'enfant". Les limites se posent. Pourtant, j'ai l'impression que si on creuse, en cherchant ce qui est parfois bien enfoui - on peut certes tomber sur des choses douloureuses - mais on peut aussi faire revivre des sensations premières, libératrices, un goût d'émerveillement, de découverte, qui peuvent donner une nouvelle lumière à notre vie d'adulte. Ce n'est pas une simple posture, ni une attitude mue par la nostalgie. C'est quelque chose d'un peu flou, que j'ai du mal à exprimer mais qui est là et me titille. Est-ce une démarche très personnelle de réenchantement ? 

Aussi, j'ai eu envie de m'intéresser aux autres (quand-même !) et de leur poser des questions. Dans le petit monde que je me suis forgé dans l'océan de l'Internet, je me suis immédiatement tournée vers la personne qui a ce don de communiquer de l'émerveillement pour des choses de la "vraie vie".

Taddaaam ! C'est Timai du blog Superbytimai :


Photo Superbytimai prise par Lisa

Quand j'ai cliqué pour la première fois sur le blog de Timai, il y a quelque temps maintenant, je me dirigeais alors vers un blog beauté, sans grande conviction, pour voir, incitée par Marie la Chic fille qui en avait parlé plusieurs fois. 
Je suis alors tombée sur SophieCamilleKorotoumou, et le regard qui leur avait été porté, le temps d'une courte vidéo sur leurs gestes de beauté. J'avais découvert les "beauty portraits" de Timai. Depuis, je n'ai pas arrêté de la suivre. Son regard est précieux, elle sait avec générosité faire circuler des belles émotions des uns aux autres. J'ai appris plus tard son rapport particulier aux couleurs et tout ce que vous connaissez sûrement déjà d'elle.
Si vous avez besoin d'une petite dose d'émerveillement, regardez ça (j'en ai les larmes aux yeux), et puis cet envoûtant ballet des pinceaux, et puis... 
Un blog beauté ? Un blog féminin pour voir le Beau et libérer ses émotions.

J'ai donc posé à Timai mes petites questions (j'avoue me sentir parfois un peu con-con avec mes interrogations qui ne regardent peut-être que moi...). Justement, voyez ce qu'elle dit d'elle enfant et d'elle adulte :


***

1. Quelle enfant étais-tu ?

Très sage. Très bonne élève. Bien sous tout rapport. 

2. Quelle adulte es-tu ? De quelle façon cette enfant s'exprime en toi aujourd'hui ?

J'essaie de vivre une vie honnête et pleine d'émotions. Je me découvre comme on avancerait sur un territoire inconnu. Qui l'est de moins en moins mais qui pose toujours plus de questions. 
Je ne sais pas si l'enfant que j'étais s'exprime en moi. Mais peut-être l'enfant que j'aurais voulu être. 


3. Quels étaient ton univers, tes rêves, tes références dans ton enfance ? Comment cela résonne-t-il en toi aujourd'hui ?

Je voulais toujours bien faire. Je rêvais d'harmonie. Il fallait que tout se passe bien. Je suis aujourd'hui débarrassée de ces questions. Le fait que ça se passe mal "en surface" peut souvent signifier que l'on est sur la bonne voie "en profondeur". 
Ça résonne en tant que mère pour que mes enfants vivent leur vie d'enfant et d'individu à part entière. Pas en regard de ce que je ou les autres peuvent en dire.

4. Que gardes-tu de précieux de ton enfance ?

Le rapport aux couleurs (à ma mère pour être plus précise). 

5. De façon générale, que t'évoque l'enfance ?

Beaucoup d'émerveillement. Mais je pense plutôt à ce que je ressens quand je vois mes enfants. Pas à moi en tant qu'enfant. 

6. Qu'est-ce qui fait qu'on n'est plus un enfant ?

Etre adulte, c'est un sentiment. Notamment d'être au commandes de sa vie. Un minimum je veux dire. Prendre ses responsabilités et en être heureux. 

7. Quelle est pour toi la meilleure façon de transmettre une émotion ? Quel regard portes-tu sur ce partage avec les autres ?

Filmer les autres c'est les aimer, en leur laissant une trace bienveillante sur eux. 

8. Que faut-il selon toi avoir lu / vu / écouté / fait absolument dans sa vie ?

Rien. Je pense simplement qu'il faut savoir voyager. Je veux dire géographiquement mais aussi psychiquement, intellectuellement. Il faut de la souplesse. 

9. Comment décrirais-tu simplement, par exemple à un enfant, ce que tu trouves beau, ce que tu aimes faire, ce qui te rend heureuse dans la vie ?

Quand c'est beau, je souris! 


***

MERCI TIMAI !