vendredi 5 octobre 2018



Merci Chloé de ce partage. Proximité fulgurante au travers de ce que relate cette personne que je ne connais pas. Expériences similaires à plein de points de vue, dans des mondes très différents, ou pas. Ce qui m'a le plus frappée, et émue, c'est l'expression "petite mort" que j'emploie aussi pour en parler. Puis cette renaissance à la vie, l'intensité nouvelle, avec la conscience déployée, et cette forme de monde à la périphérie... Ce sont les mots d'Eckhart Tolle (tiens, un ami aussi), que j'ai fait miens, qui me reviennent : "Aussi longtemps que le mental ou l'ego mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l'aise, être en paix ou comblé, sauf pendant de brefs intervalles, quand vous aurez obtenu ce que vous vouliez ou qu'un besoin maladif aura été satisfait. Puisque l'ego est en soi une identité secondaire, il cherche à s'identifier à des objets extérieurs. Il a un constant besoin d'être défendu et nourri. Les choses auxquelles il s'identifie le plus communément sont les biens matériels, le statut social, la reconnaissance sociale, les connaissances et l'éducation, l'apparence physique, les aptitudes particulières, les relations, l'histoire personnelle et familiale, les systèmes de croyances et souvent, aussi, les formes d'identification collective, qu'elles soient d'ordre politique, nationaliste, racial, religieux ou autre. Vous n'êtes rien de cela. Cela vous effraie-t-il ? Ou vous sentez-vous soulagé de l'entendre ?  Tout cela, vous devrez y renoncer tôt ou tard. Il vous sera peut-être difficile de le croire et je ne vous demande certainement pas de penser que vous ne pourrez trouver votre identité dans l'une ou l'autre de ces choses. Vous connaîtrez vous-même la vérité par l'expérience. Au plus tard, vous la connaîtrez lorsque vous sentirez la mort approcher. La mort vous dépouille de tout ce qui n'est pas vous. Le secret de la vie, c'est de "mourir avant de mourir" et de découvrir que la mort n'existe pas."




Et la vacuité ne se cache pas forcément là où on l'attend !...

2 commentaires:

  1. Excellent commentaire, je me retrouve totalement dans ce que vous dites. A 57 ans je suis enfin débarassée d'une grande part de mon ego : le besoin de reconnaissance sociale, la soif de possessions matérielles, le désir de belle apparence aux yeux des autres, le besoin d'appartenance à un groupe politique ou une religion, c'est très bien dit, tout cela c'est de l'ego déguisé mais ce n'est pas mon moi profond et authentique. Celui-là est beaucoup plus simple à contenter, pour cela il lui suffit d'un beau paysage, du soleil, de la chaleur, de manger... bref revenir à la nature. Merci pour ce témoignage

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    1. Merci pour votre témoignage aussi ! Bonne journée.

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