Sous la peau nous n'avons plus rien de domestique

"Elles sont de mieux en mieux armées, en développant continuellement leur vision, leur ouïe, leur être, leur agir. Elles apprennent à chercher le prédateur au lieu d'essayer de le chasser, de l'ignorer ou d'être gentilles avec lui. Elles apprennent ses tours, ses déguisements, sa façon de penser. Elles apprennent à lire "entre les lignes" des messages, des injonctions, des attentes, des habitudes qui ont été pervertis et ne sont plus authentiques mais manipulateurs."

(...)

"Il veut que la jeune femme obéisse à ses dogmes : "Ne vois pas la vie telle qu'elle est. Ne comprends pas les cycles de vie et de mort. Ne va pas à la poursuite de tes désirs profonds. Ne parle pas de toutes ces choses sauvages.""

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"En surface, nous sommes encore amicales, mais sous la peau, nous n'avons plus rien de domestique."

In "La selva subterránea", "Femmes qui courent avec les loups", Clarissa Pinkola Estés.