mercredi 29 mai 2019


Je suis en train de lire "Etre Forêts" de Jean-Baptiste Vidalou, collection Zones, chez La Découverte (merci !) ; extraits ici d'un chapitre qui parle de "compensation carbone" et d'"unité de biodiversité". Dites, vous voulez pas qu'on sorte de cet enfer ?!









Chtite cueillette



mardi 28 mai 2019


Merci pour le réel !

1 observation fait tomber 1000 discours.

Quand les experts redescendront de leur tour, de laquelle ils veulent tout planifier, le "bien" pourra peut-être laisser la place au vrai ?

Check lapin à toi Orwell ;)





lundi 27 mai 2019


Les crottes de nez pendent version maîtronome.
Se déprendre de l'hypnose. Voir et décoloniser. S'extraire du jeu où personne ne gagne jamais.
La douleur et la chaleur à l'intérieur existent toujours.
Prendre le temps. 
Charnellement libre en l'instant.

samedi 25 mai 2019


Si des images comme celles-là, et d'autres qui ont tourné (convulsions, mains menottées dans le dos, flics faisant barrage, ne venant lui porter secours) - donc si des images comme celles-là nous étaient parvenues des États-Unis, elles auraient fait le tour des "informations". On aurait crié au scandale sur un pays qui garde les stigmates de la violence et du racisme d'État.

Quand il s'agit de regarder chez nous, pays des Droits de l'Homme et de l'ordre républicain, ça fait pshitt comme dans une pub bien fraîche et tout en mensonge.
Je ne regarde pas la télé mais mon petit doigt me dit que, de ces images, on n'en a point vues.

C'est une fois où il y a un film. Pour combien de faits qui ne parviennent pas à notre vue ? Malgré les témoignages, car ce sont des témoins dont tout le monde se fout, malgré le boulot des associations, dont tout le monde se fout, malgré les procédures lancées mais qui n'aboutissent pour ainsi dire jamais.
Quand des cris arrivent enfin jusqu'à nous, ce sont des images de voitures brûlées, d'un coup très "photogéniques", qui sont projetées et tournent en boucle, et dont on peut discuter l'air indigné.
Rendez-vous compte à quel point il faut maîtriser cette "sauvagerie" de quartier.

Les violences de l'Etat, on ne saurait les voir, surtout les montrer. Par contre, coup de projecteur sur des croix gammées taguées : le péril fasciste nous menace, mais l'union républicaine est là.

La prospective ne m'intéresse pas, je regarde ce qui est.




mardi 21 mai 2019


Ne dites pas aux gens ce qu'ils doivent faire. Ils le savent. Et eux seuls le savent. Vous ne savez pas pour eux. S'ils en viennent à écouter (/ voir / sentir) ce qui est réel - et ils le feront ou pas - ils sont au diapason de l'"univers" (allez, on va mettre ce mot !). 
Car ils ne sont pas différents de lui.
Pour l'instant, ils continuent pour beaucoup de jouer à la mort. Ils séparent tout pour mieux se prendre pour ce qu'ils ne sont pas. Ils croient "savoir" en nommant. Cette intelligence-là est en train de mourir. "Sentir la vie" (allez, on va mettre ces mots !) est bien autre chose.

vendredi 17 mai 2019

Nomi


Nomi

Je pense à toi, quand tu as débarqué et qu'ils t'ont vu. Dans ce théâtre de New York.

On ne survit pas longtemps ici quand on est un homni. On peut même être emporté par un acronyme.

Tant mieux ? Au moins Nomi, tu n'as pas vu comme ce monde est devenu d'un encore plus écrasant conventionnalisme depuis (même avec une plume dans le luc, la forme ne faisant pas le fond ;)).

On voit moins bien les étoiles aussi avec tous ces néons.

Merci papillon.





"unearthly presence wearing a black gown, clear plastic cape, and white gloves." "his strange Weimar version of Mickey Mouse began singing in an angelic voice." "I still get goose pimples when I think about it.", Steven Hager, Art After Midnight : The East Village Scene,1986, St. Martin's Press.

mercredi 15 mai 2019

Se pencher ou lever la tête



Le figuier de Dalmatie en i entre les centranthes et les hémérocalles, cernés par le lilas et les petits ormes.

Et bien d'autres que notre vue à l'efficacité simplificatrice ne recense pas.

Se tailler des petits chemins d'accès, faire quelques sélections, le minimum. Mini fouillis multi-étagés qui transforment la lumière en habitat-monde.

Les images de livre sont prises dans "Le régal végétal" de François Couplan, merci. La nourriture est partout.







samedi 11 mai 2019

Synchronicité




Mardi 7 mai :
Alors que je tentais d'écrire une "Adresse aux morts vivants. L'enfer ça se regarde droit dans les yeux.", 
je tombe sur le zombi
Puis, 5 fois dans cette journée d'arrêt-maladie à la mort à la vie, un zombie revient, 
via les algorithmes, via les occurrences de Pierre.
Est-ce que c'est comme pour le mot apocalypse (étymo : action de révéler) qui vient me bourdonner dans les oreilles ?
Là, ce n'est pas papy Einstein mais papy Jung qui me regarde en rigolant. Check lapin à toi ;)

J'entends les grenouilles chanter.
Cette plante pousse là où elle pouce.

mercredi 8 mai 2019




"Si nous parvenons à comprendre la force secrète qui sous-tend notre désir de domination ou de soumission, alors peut-être serons-nous libérés des effets mutilateurs de l'autorité. Nous sommes rongés par le désir d'avoir des certitudes, d'avoir raison, d'atteindre le succès, de savoir ; et cette soif de certitude, de permanence, assoit peu à peu en nous-mêmes l'autorité de notre propre expérience, cependant qu'à l'extérieur cette même soif engendre l'autorité de la société, de la famille, de la religion, etc. Mais ignorer simplement l'autorité et se débarrasser des symboles extérieurs n'a guère de sens.

Rompre avec une tradition et se conformer à une autre ; abandonner un maître et en suivre un autre ; tout cela n'est que gestes superficiels. Si nous voulons être conscients de tout le processus de l'autorité ; si nous voulons en voir toutes les implications d'ordre intérieur ; si nous voulons comprendre et dépasser la soif de certitude - nous devons alors mettre en jeu une perception élargie, une lucidité pénétrante, nous devons alors être libres, pas aux derniers instants, mais dès le début." 

J. Krishnamurti

jeudi 2 mai 2019

Un mois de mai qui sent le sapin


Comment fait-on lorsqu'on est pris en étau par son État ? A qui s'adresser quand la paix civile est à ce point menacée par ceux-là même qui tiennent les institutions ? Combien de temps vont-ils tenir au service du "maintien du désordre" ?
Quand il n'y a plus d'institution à laquelle se fier, l'"ordre" est d'initier un processus pour instituer collectivement sa propre responsabilité. 
Quand ceux qui sont au pouvoir ne sont plus responsables de la collectivité, comme les évènements accumulés le décrivent, mais au service d'autres intérêts. 
Le processus qui est en place actuellement, par ce pouvoir, met en danger la vie de milliers de gens, de façon irresponsable.

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