lundi 28 octobre 2019





"La haine nous colle comme une ombre
Depuis que les faucons tirent sur les colombes
J'essaie encore de me montrer aimant
Un saint d'esprit gouverné par des déments
On n'a plus pieds dans cette mer de sang
Nos désirs de paix nagent à contre-courant
La pluie a beau tomber sur les coeurs asséchés
On voit rarement fleurir les rochers
La paix n'est qu'un cessez-le-feu
Car certains rient de ce qui nous émeut
Pendant que les fous tailladent des innocents
Je m'évade dans le sourire d'un enfant
Chacune de nos nuits attend son soleil
Faut-il que l'on meurt pour quitter le sommeil ?
On n'a plus le choix il me semble
On doit vivre ou mourir ensemble."






"Le racisme est favorisé et nourri pour que le petit peuple s'engouffre dans des guerres horizontales et oublie de demander des comptes à ceux qui sont au-dessus. Je pense à ces milliers de gens qui sont descendus dans les rues en France et qui avaient des revendications qui étaient claires, nettes et précises. Et dans leurs revendications, il n'y avait pas l'interdiction du port du voile dans l'espace public. A tous ces Français-là, je voudrais leur dire merci. Ces gens qui font preuve de courage, de bon sens, d'intelligence et qui refusent la haine qu'on leur propose."






mercredi 23 octobre 2019



Aujourd'hui on ne pourrait plus faire ce film. Aujourd'hui on fait Joker, l'anticonte. Mais le rapport est bien là. Et j'aime les deux. 
https://supercabane.blogspot.com/2019/10/moins-une.html




lundi 21 octobre 2019


"Débat sur le voile" c'est pour dire en fait débat sur les musulmans ( = les arabes), mais on peut pas le dire directement. Quelques années en arrière, c'était débat sur les juifs à la place. Est-ce qu'il y a toujours autant de gens qui tombent dans le panneau ? En tous cas, les moyens de communication sont encore plus puissants et se sont "démocratisés", tandis que la "fibre raciste" = la peur en fait, est toujours autant facile à titiller. Il manque la même trame de fond dans ce schéma, toujours, la guerre (et l'appât du gain comme moteur).




samedi 19 octobre 2019

Vu





Vu : femme avec voile portant pancarte : "Allez viens on éteint la télé et on s'aime".



mercredi 16 octobre 2019


Pompiers gazés, chassés à coup de canons à eau, de grenades et LBD...
Alors ? C'est qui qui va manifester maintenant ?
"Irréductibles" ou "ceux qui ne dérangent personne" ?
Personne. Travaille, consomme et ferme ta gueule.


👉 Conférence sur les formes de résistances à inventer, complémentaires aux formes de créations :
https://youtu.be/AEg4z_m8chQ.




mardi 15 octobre 2019

Moins une


La morale est un colosse aux pieds d'argile, rongés à mesure que chaque jour quelqu'un est méthodiquement broyé.

Quand elle s'effondre et révèle le trou béant qu'elle peinait à masquer, c'est JOKER.
Le pantin s'anime.

La patria potestas des pater familias file entre les doigts. De même, un coup est vite parti. Tourbillon.

Rentrer en soi pour sortir de l'impuissance, couper les fils, faire tomber TOUTES les illusions.



samedi 12 octobre 2019


Colombie, Équateur, Rojava, Hong Kong, Alger, Exarcheia, France, Égypte, Irak...


Conférence foisonnante


Conférence de Vincent Verzat, de Partager c'est sympa, à écouter, vraiment ❤️... Il faudrait organiser des projections.


Bribes :

"Il faut qu'on soit notre auto-système de référencement par rapport à la nécessité d'agir. Et qu'on puise du soutien dans une plus grande partie de la population." (...) "Un réseau de soutien plus fort que la peur qu'ils vont essayer de mettre en nous." ;

"Il y a des gens qui se retirent volontairement de l'emploi et qui construisent patiemment un rôle dans la société qui ne soit pas employable (...), qui ne va pas être acheté." ;

"On nous a au confort -> impliquer le sens. (...) Questionner ce confort."

Et plein, plein de trucs !




vendredi 4 octobre 2019


Remonter à la racine : Arthur, Vincent et Quentin.
Merci pour ce témoignage, pour ce documentaire.








Rencontre


Une graine de tomate dans les épluchures. Une bétonnière qui n'a plus de moteur, qui abrite de la terre et du sable. Une rencontre. Nouvelles vies.

Ce magnifique pied donne au moins une vingtaine de fruits de tailles différentes qui mûrissent en ce moment.

Le minimum d'actions. Le hasard des rencontres. Les alchimies.




Au début de la séquence, on voit le pêcher qui a donné ses premières petites pêches très odorantes et bonnes. Belle des Croix Rouges.
(Je remarque que la consoude s'était très bien développée à son pied).





jeudi 3 octobre 2019

Samedi 5 octobre 2019, Paris


-> Samedi 5 octobre 2019, Paris

"LUTTES ÉCOLOGISTES ET SOCIALES : NOUS RÉSISTERONS ENSEMBLE (Tribune)

Nous, écologistes, gilets jaunes, gilets noirs, jeunes, habitant.e.s des banlieues, militant.e.s de tous bords avons manifesté, signé des pétitions, fait la grève, dialogué avec les dirigeants pour les alerter de la catastrophe écologique, humaine et sociale en cours.

Loin d’entendre notre colère légitime, le pouvoir réprime nos mobilisations et convoque des simulacres de "participations citoyennes" : "grand débat", "convention citoyenne sur le climat", etc... Ces dispositifs ne proposent que des mesurettes ou des promesses lointaines et jamais tenues. Ils ne servent qu’à lui faire gagner du temps.

L’écologie, dans sa conception étatique et libérale, trace alors une frontière entre les riches et les pauvres. Elle culpabilise les "éco-citoyen.ne.s", lance des projets de "transition écologique”... et tout devient prétexte à un productivisme opportunément devenu “vert”. Mais le capitalisme, responsable de la catastrophe que nous vivons, est irréformable.

Nous avons donc décidé de résister autrement à la destruction généralisée et programmée du monde vivant. Le 5 octobre, nous occuperons un lieu emblématique du système pour le transformer en maison du peuple. A la suite des retrouvailles entre mouvements sociaux et écolos le 21 septembre, nous ferons entendre nos voix, riches car plurielles. Nous affirmerons notre détermination à changer de modèle sociétal et économique. Nous construirons les prémices d’un monde respectueux des êtres vivants, humains et non humains.

Car l’anéantissement du vivant est le symptôme terminal d’un système fondé sur la domination. Le modèle économique et social actuel creuse les inégalités entre les classes dominantes et les classes populaires. Sous couvert de rationalité et d'efficacité, le néolibéralisme grignote progressivement les acquis sociaux. De nombreuses travailleuses et travailleurs connaissent une précarisation croissante de leurs conditions de travail. Mais surtout, il nous est imposé de travailler toujours plus sans questionner l'impact néfaste que celui-ci peut avoir sur nos vies et sur la nature.

Plus largement, le ravage causé au vivant a pour racine une idéologie occidentale selon laquelle l’autre n’est que territoire à conquérir, ressource à exploiter, trophée à exposer. Les femmes, résistant à l’infériorisation qui leur est faite depuis des siècles, en sont parmi les premières victimes. Les sujets échappant au modèle reproductif hétérosexuel et cisgenre, catégorisés comme "contre-nature" ou déviants, sont également tantôt exclu.e.s, dominé.e.s ou "corrigé.e.s" afin de pouvoir être exploité.e.s à leur tour.

Historiquement, s’accaparer les terres, détruire les écosystèmes et nier l'humanité des esclaves et des populations colonisées a été le triptyque sur lequel le développement de ce système s'est appuyé. Aujourd'hui, cette logique prédatrice et raciste se retrouve partout, qu'elle soit soutenue par des régimes politiques nationalistes ou néo-libéraux. Dans le cynisme le plus total, elle est à l'origine de guerres néocoloniales et provoque l'exil de millions de personnes pour des raisons politiques, économiques et climatiques tout en cadenassant les frontières.

Malgré tout cela, le capitalisme possède un double pouvoir d'attraction : son imaginaire économique de frustration-consommation et sa capacité inouïe à l'échelle de l'histoire à rendre chacun.e d'entre nous captif sur le plan de la vie matérielle. Nous sommes baigné.e.s depuis notre naissance dans un imaginaire où le bonheur se trouve dans l'accumulation de biens matériels. La nature productiviste du capitalisme, son dogme de la croissance, ont enfanté une vie toxique et aliénante. Plus intimement, le capitalisme a su pénétrer notre quotidien, coloniser nos systèmes de pensée et étendre son pouvoir sur nos corps et l'ensemble des milieux vivants. Chacun.e de nous est pris en otage par cette mégamachine qui martèle son discours dominant au travers des institutions étatiques, de la publicité et des médias.

Toutes celles et ceux qui résistent à ce pouvoir de séduction-aliénation connaissent une répression féroce.
Mais l'autoritarisme qui se généralise aujourd'hui est la norme depuis des décennies dans les quartiers populaires, avec plusieurs centaines de morts entre les mains de la police dans une impunité judiciaire systémique. L'État n'a eu de cesse de mettre en place des mesures d'exceptions sécuritaires dans les quartiers populaires contre toute forme de révolte. Les gilets jaunes, les ZAD et les mouvements écologistes voient désormais l'extension de la répression policière avec les mêmes outils permettant le maintien du pouvoir d'une élite face aux contestations. Cette répression est le seul outil derrière lequel l’Etat peut se cacher. Elle révèle son rôle d’armée d’occupation de sa propre population.

A tout cela, nous opposerons notre détermination à construire ensemble. Ce que nous allons chercher, c’est d’autres manières d’être heureuses et heureux et redonner de la profondeur à nos existences, sans dévaster le monde vivant.

Ces derniers mois, les gilets jaunes ont déclenché une vaste envie de reprendre démocratiquement nos vies en main : assemblées populaires, démocratie directe, solidarité, auto-organisation, sont des mots dont la population s'est ressaisie, des pratiques qui ont redonné un élan considérable pour affronter la suite. Que ce soit au Chiapas ou dans le Rojava, en Égypte ou à Hong Kong, au Brésil, en Russie ou en Grèce, les luttes populaires continuent à rappeler que la révolte doit être internationale et internationaliste pour pouvoir réellement bouleverser le cours des choses. Ainsi, nous ne demandons rien à l'Etat car nous n'attendons rien de lui.

Nous ne demandons rien mais nous voulons tout reprendre : la joie, la liberté, la beauté, la vie. Nous appelons chacun.e à s'organiser collectivement pour reprendre du pouvoir, à entrer en résistance, à faire front commun. C'est dans l'intensité de nos luttes que fleuriront des mondes désirables."

Liste des premier.e.s signataires :
ACTA, Cerveaux non disponibles, Comité Adama, Comité de Libération et d’Autonomie Queer, Deep Green Resistance IDF, Désobéissance Écolo Paris, EODRA, des membres d’Extinction Rebellion France, Gilets jaunes Argenteuil, Gilets jaunes Place des fêtes, Gilets jaunes Rungis IDF, Plate-forme d’enquêtes militantes, collectif Peuple révolté, Radiaction, Youth for Climate IDF

Les moulins à vent


Ca me plaît aussi de jouer à me battre contre des moulins à vent.





mercredi 2 octobre 2019



Merci La Parisienne Libérée. Qu'est-ce qu'on en apprend pour peu qu'on prenne le temps. L'État, la démocratie, l'industrie... On continue de déblayer. Merci pour cette grande contribution.