mercredi 26 décembre 2018

Murmure




Ces gens changent le monde. Chacun change le monde à chaque instant.
Il n'y aura pas de grand soir. Ca n'existe pas. C'est une pensée.
Il n'y a pas de héros. Il y a des petits gestes, qui peuvent devenir des "grands". En réalité, il n'y a pas de petits et de grands gestes. Il n'y a qu'un geste. Que l'on renouvelle à chaque fois.
Le geste peut être habité par l'être.
Il n'y a pas de meilleur être qu'un autre. Il y a l'être, c'est tout.
Plus on laisse l'être transparaître, plus le geste qui en émane en est inspiré. On a retiré l'écran.
Cela peut être un geste "ordinaire" qui se dote alors d'une grande qualité. (Conférer une profonde signification à ce qui est apparemment insignifiant...)

Ces gens font de cette manière. Beaucoup de gens font de cette manière dans le non visible, ou le non vu (le non regardé).
Il n'y a pas de petit geste. Il n'y a pas de grand geste.
Il n'y a pas de rôle à jouer.
Il y a le fait d'être tout simplement.
Qui êtes-vous ? Comment habitez-vous le monde ?
Vous qui faites partie du cercle des vivants.




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dimanche 23 décembre 2018

De l'air





"Enfin, un jour, ce fut l'illumination ! Su Dongpo connut un moment d'extase, libéré de toutes les attaches de ce monde impermanent. Il composa aussitôt ces vers :

Je me prosterne devant le Ciel
A l'intérieur du Ciel
Dont la fine lumière
Eclaire l'univers !

Assis paisiblement
Sur le lotus pourpre doré,
Les huit vents
Ne peuvent m'ébranler !

Il faisait référence aux huit préoccupations mondaines évoquées dans les soutras : gain et perte, renommée et déshonneur, éloge et critique, plaisir et souffrance. Ayant écrit le poème avec un art consommé de la calligraphie dont il était passé maître, il le fit porter à Foyin dans l'espoir que son ami reconnût enfin ses mérites et confirmât son Eveil.
Au retour du messager, Su Dongpo s'empressa de lire la réponse. Au bas de sa calligraphie hautement poétique et spirituelle, le maître chan avait ajouté ces vers :

Ce poème ne me fait
Pas plus d'effet
Qu'un simple pet !

Furieux que son illumination fût ainsi balayée, et son style critiqué, l'inestimable poète trouva que son ami avait dépassé les bornes. Il décida aussitôt d'aller lui rendre visite afin de lui régler son compte !
Su Dongpo prit le bac pour traverser le Yang-tsé, grimpa le sentier d'un pas décidé jusqu'à la porte du temple de la Rosée Céleste qu'il trouva fermée. Dessus était placardée une grande feuille de papier calligraphiée. Il y découvrit ce poème :

Quelqu'un prétend
Que les huit vents
Ne peuvent l'ébranler
Mais un simple pet
Lui a fait traverser
Le Yang-tsé !
"

in Contes des sages zen, Pascal Fauliot.



mercredi 19 décembre 2018


Cf. Conclusion, le changement advient quoiqu'il arrive, et la résistance au changement ajoute de la souffrance à la souffrance.




vendredi 14 décembre 2018

n.o.e.l.



Si on le fête, pourquoi ne pas s'y plonger avec magie ;)








Ce qu'un enfant voit :





Une publication partagée par Camille Supercabane (@supercabane) le


Rire



mercredi 12 décembre 2018

Les mots ne sont que





"Les mots ne sont que des points de repère que l'on doit délaisser aussitôt que possible."

(...)

"Le mot "Dieu" s'est vidé de son sens, car on en a abusé pendant des millénaires. Je l'emploie parfois, mais avec parcimonie. Quand j'affirme que le terme est galvaudé, je veux dire que certaines gens, qui n'ont jamais ne serait-ce qu'entrevu le sacré ni même jamais eu le moindre aperçu de l'infinie vastitude que le mot abrite, recourent à ce terme avec grande conviction, comme s'ils savaient de quoi ils parlent. Ou bien que d'autres personnes le rejettent, comme si elles savaient ce qu'elles nient. Cet abus d'emploi a donné naissance, par l'ego, à d'absurdes croyances, affirmations et illusions du genre "Mon ou notre Dieu est le seul Dieu véritable et votre Dieu est faux" ou encore comme le célèbre énoncé de Nietzsche : "Dieu est mort."
Le mot Dieu est devenu un concept fermé. Dès qu'il est prononcé, une image mentale se crée, qui n'est peut-être plus celle d'un vieux patriarche à la barbe blanche, mais qui reste encore et toujours une représentation mentale de quelqu'un ou de quelque chose qui se trouve en dehors de vous. Qui plus est, inévitablement du genre masculin.
Ni le terme "Dieu", ni "Être", ni quelque autre expression que ce soit ne peut définir ou expliquer l'ineffable réalité qu'abrite le mot en question. En fait, la seule question importante à se poser est la suivante : "Ce mot vous aide-t-il ou vous empêche-t-il de faire l'expérience de ce qu'il désigne ?" Fait-il référence à cette réalité transcendantale qui existe au-delà de lui-même ou s'emploie-t-il à tort et à travers pour ne devenir rien de plus qu'une idée à laquelle votre tête peut croire, qu'une idole mentale ?
A l'instar du terme "Dieu", le mot "Être" n'explique rien. Par contre, il a l'avantage d'être un concept ouvert. Il ne réduit pas l'infini invisible à une entité finie et il est impossible de s'en faire une image mentale. Personne ne peut se déclarer être l'unique détenteur de l'Être, car il s'agit de votre essence même et que celle-ci vous est accessible immédiatement sous la forme de la sensation de votre propre présence, de la réalisation de ce "Je suis" qui précède le "Je suis ceci ou cela". Le pas à franchir entre le terme "Être" et l'expérience d'"Être" est donc plus petit."

(...)

"L'identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, d'étiquettes, d'images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation. Cet écran s'interpose entre vous et vous-même, entre vous et votre prochain, entre vous et la nature, entre vous et le divin. C'est cet écran de pensées qui amène cette illusion de division, l'illusion qu'il y a vous et un "autre", totalement séparé de vous. Vous oubliez un fait essentiel : derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, vous ne faites qu'un avec tout ce qui est. Et quand je dis que vous oubliez, je veux dire que vous ne pouvez plus sentir cet état d'unité comme étant une réalité qui coule de source. Il se peut que vous la croyiez vraie, mais vous ne l'appréhendez plus comme telle. Une croyance peut certes vous réconforter. Par contre, seule l'expérience peut vous libérer."

(...)

"Le mental est un magnifique outil si l'on s'en sert à bon escient. Dans le cas contraire, il devient très destructeur. Plus précisément, ce n'est pas tant que vous utilisez mal votre "mental" ; c'est plutôt qu'en général vous ne vous en servez pas du tout, car c'est lui qui se sert de vous. Et c'est cela la maladie, puisque vous croyez être votre mental. C'est cela l'illusion. L'outil a pris possession de vous."

Eckhart Tolle, The power of now, 1999, dans la version française, Le pouvoir du moment présent.


mercredi 5 décembre 2018





Si on ne fait plus rien et qu'on repasse dans 5 ans, il y a le début d'une forêt. Ce devenir est déjà là exprimé, même s'il n'a pas lieu ! La forme de ramifications qui accroche les feuilles et les éléments :) Un monde. 

Bientôt l'humus noir, le terreau, né de la décomposition ouvragée par les éléments de ce monde, qui sont processus dans le processus.

vendredi 30 novembre 2018

Présent !





HOP :


"Les dogmes - religieux, politiques, scientifiques - naissent de la croyance erronée selon laquelle la pensée peut englober la réalité ou la vérité. Ils sont des prisons conceptuelles collectives. Le plus curieux, c'est que les gens adorent leur cellule, car elle leur donne un sentiment de sécurité et la fausse impression de savoir.
Rien n'a infligé à l'humanité plus de souffrance que ses dogmes. Tout dogme finit tôt ou tard par s'effondrer, oui, car la réalité finit par révéler sa fausseté ; mais si l'on n'en voit pas l'illusion fondamentale, il sera remplacé par d'autres.
Quelle est cette illusion fondamentale ? L'identification à la pensée."

(...)

"Le domaine de la conscience est trop vaste pour être saisi par la pensée. Lorsque vous ne croyez plus tout ce que vous pensez, vous sortez de la pensée pour voir clairement que le penseur n'est pas votre être essentiel."

(...)

"Chaque fois que vous portez attention à un élément naturel parvenu à l'existence sans intervention humaine, vous vous délivrez de la pensée conceptuelle et participez, dans une certaine mesure, au lien avec l'Être où existe encore tout ce qui est naturel.
Pour porter attention à une pierre, à un arbre ou à un animal, il ne s'agit pas d'y penser, mais de le percevoir, de l'entretenir dans votre conscience.
Une part de son essence vous parvient alors. Lorsque vous sentez le calme de cet être, ce calme émerge en vous. Vous le sentez reposer dans l'Être - uni à sa nature et à son espace. En prenant conscience de cela, vous arrivez, vous aussi, à un espace de repos au fond de vous."

"En vous promenant, en vous reposant dans la nature, accordez-lui votre respect par une présence entière. Soyez calme. Regardez. Ecoutez. Voyez comme chaque animal, chaque végétal est tout à fait lui-même. A la différence des humains, il ne s'est pas scindé. Comme sa vie ne dépend pas d'une image mentale de lui-même, il ne se soucie pas de la protéger ni de l'améliorer. Le cerf est lui-même. La jonquille est elle-même.
Tout, dans la nature, est uni non seulement en soi, mais aussi à la totalité. Rien ne s'est retiré de la trame de l'univers en proclamant une existence séparée : "moi" et le reste de l'univers.
La contemplation de la nature peut vous libérer de ce "moi", le grand fauteur de troubles."

(...)

"Comme vous n'avez pas créé votre corps, vous ne pouvez contrôler ses fonctions. Une intelligence plus grande que le mental humain est à l'oeuvre. Cette même intelligence soutient la nature entière. Pour vous en rapprocher davantage, il vous suffit de prendre conscience de votre propre champ d'énergie intérieur - cette vitalité, cette présence stimulante dans le corps."

Eckhart Tolle dans Stillness speaks, 2003 (titre traduit dans l'édition française par L'art du calme intérieur - bof, bof... sans jugement aucun ;)).

[Avec un grand, grand parfum de Jiddu Krishnamurti :)]

[Et un autre parfum vient : "Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable", oui Stig Dagerman... Et oui... l'illusion du temps : "Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l'on exige de moi. Ma vie n'est pas quelque chose que l'on doive mesurer." in Notre besoin de consolation est impossible à rassasier]




HOP :

"Dès que vous dépassez le plan de la survie, les questions du sens et de la raison d'être se mettent à avoir une importance primordiale dans votre vie."

(...)

"Aussi longtemps que vous serez inconscient de l'être, vous chercherez une signification seulement dans la dimension du faire et du futur, autrement dit dans la dimension du temps. Et toute signification ou satisfaction se transformera en déception à un moment donné et sera invariablement détruite par le temps. La signification que nous trouvons sur ce plan n'est que relativement et temporairement vraie.
Par exemple, si l'éducation de vos enfants donne un sens à votre vie, que se produira-t-il lorsque ceux-ci n'auront plus besoin de vous ou ne vous écouteront plus ? Si le fait d'aider les autres donne un sens à votre vie, vous dépendez des autres plus que de vous pour continuer à donner un sens à votre vie et à vous sentir bien. Si c'est le désir d'exceller, de faire et de réussir qui donne un sens à votre vie, que se passera-t-il si vous ne réussissez jamais ou si votre bonne étoile vous abandonne un jour, comme cela se produira probablement ? Il vous faudra alors recourir à vos souvenirs et à votre imagination, compensation bien maigre pour donner un sens à votre vie. "Réussir" dans un domaine quelconque n'a de sens que si des milliers ou des millions de gens ne réussissent pas. Il faut donc que d'autres êtres humains échouent pour que votre vie ait un sens.
Je ne dis pas qu'aider les autres, prendre soin de vos enfants ou viser l'excellence soient des choses sans valeur. Pour bien des gens, ces activités constituent une importante partie de leur raison d'être dans le monde concret. Mais cette raison d'être extérieure est toujours relative, instable et impermanente. Cela ne veut pas dire qu'il faut vous abstenir de vous engager dans ces activités. Cela veut dire que vous devez les harmoniser avec votre raison d'être première et intérieure pour donner un sens plus profond à ce que vous faites.
Si vous ne vous alignez pas sur votre raison d'être première, tout objectif que vous vous donnerez, même si c'est de créer le paradis sur Terre, sera un produit de l'ego et sera détruit par le temps. Tôt ou tard, il mènera à la souffrance. Si vous ne tenez pas compte de votre raison d'être profonde, peu importe ce que vous ferez, même si cela a l'air de nature très spirituelle, l'ego s'immiscera dans le comment et le moyen viendra corrompre la fin. Le dicton qui dit que "La route vers l'enfer est pavée de bonnes intentions" met le doigt sur cette réalité. Autrement dit, ce ne sont ni vos activités ni vos objectifs qui sont primordiaux. C'est l'état de conscience dont ils émanent qui l'est. L'accomplissement de votre raison d'être première jette les bases d'une nouvelle réalité, d'une nouvelle Terre. Une fois que les bases sont là, votre raison d'être extérieure prend une forte coloration spirituelle étant donné que vos objectifs et intentions ne font qu'un avec la pulsion évolutive de l'univers."

(...)

"Ne laissez pas un monde de folie vous dire que la réussite est autre chose qu'un moment présent réussi."

Eckhart Tolle dans A New Earth, 2005 (Nouvelle Terre).


HOP :

"Dès l'instant où vous prenez conscience que vous n'êtes plus présent, vous l'êtes. Chaque fois que vous pouvez observer votre mental, vous n'êtes plus pris à son piège. Un autre facteur est entré en jeu, quelque chose qui n'appartient pas au mental, la présence en tant que témoin."

(...)

"Voyez si vous pouvez en même temps être en contact avec votre corps subtil. Maintenez une partie de votre attention vers l'intérieur. Ne la laissez pas se tourner entièrement vers l'extérieur. Sentez votre corps entier de l'intérieur, comme un seul et unique champ énergétique. Comme si vous écoutiez ou lisiez avec tout votre corps."

Eckhart Tolle dans The power of now, 1999 (Le pouvoir du moment présent).




Hop, hop, hop, hop, hop...

jeudi 15 novembre 2018






"Vous voulez la paix. Tout le monde veut la paix. Pourtant, il y a autre chose en vous qui veut le mélodrame, qui veut le conflit. Peut-être ne le sentez-vous pas en ce moment et vous faudra-t-il attendre une situation propice ou même seulement une pensée qui déclenchera une réaction en vous : quelqu'un qui vous accuse de ceci ou de cela, qui ne vous salue pas, qui envahit votre territoire, qui remet en question la façon dont vous faites les choses, une mésentente au sujet de l'argent, etc. Sentez-vous l'énorme vague qui surgit en force en vous, la peur, cachée peut-être par la colère ou l'hostilité ? Entendez-vous votre propre voix devenir cassante, stridente, plus forte ou plus grave ? Réussissez-vous à observer votre mental en train de pédaler pour défendre ses positions, se justifier, attaquer, faire des reproches ? En d'autres mots, réussissez-vous à vous réveiller à ce moment-là d'inconscience ? Sentez-vous que quelque chose en vous est en guerre, quelque chose qui se sent menacé et qui veut survivre à tout prix, quelque chose qui a besoin de mélodrame pour pouvoir affirmer son identité de personnage victorieux dans cette production théâtrale ? Sentez-vous que quelque chose en vous préfère avoir raison que d'être en paix ?"
(...)
"Il n'y a qu'un seul bourreau sur la planète, l'inconscience humaine."
Eckhart Tolle


L'enfant.



vendredi 5 octobre 2018



Merci Chloé de ce partage. Proximité fulgurante au travers de ce que relate cette personne que je ne connais pas. Expériences similaires à plein de points de vue, dans des mondes très différents, ou pas. Ce qui m'a le plus frappée, et émue, c'est l'expression "petite mort" que j'emploie aussi pour en parler. Puis cette renaissance à la vie, l'intensité nouvelle, avec la conscience déployée, et cette forme de monde à la périphérie... Ce sont les mots d'Eckhart Tolle (tiens, un ami aussi), que j'ai fait miens, qui me reviennent : "Aussi longtemps que le mental ou l'ego mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l'aise, être en paix ou comblé, sauf pendant de brefs intervalles, quand vous aurez obtenu ce que vous vouliez ou qu'un besoin maladif aura été satisfait. Puisque l'ego est en soi une identité secondaire, il cherche à s'identifier à des objets extérieurs. Il a un constant besoin d'être défendu et nourri. Les choses auxquelles il s'identifie le plus communément sont les biens matériels, le statut social, la reconnaissance sociale, les connaissances et l'éducation, l'apparence physique, les aptitudes particulières, les relations, l'histoire personnelle et familiale, les systèmes de croyances et souvent, aussi, les formes d'identification collective, qu'elles soient d'ordre politique, nationaliste, racial, religieux ou autre. Vous n'êtes rien de cela. Cela vous effraie-t-il ? Ou vous sentez-vous soulagé de l'entendre ?  Tout cela, vous devrez y renoncer tôt ou tard. Il vous sera peut-être difficile de le croire et je ne vous demande certainement pas de penser que vous ne pourrez trouver votre identité dans l'une ou l'autre de ces choses. Vous connaîtrez vous-même la vérité par l'expérience. Au plus tard, vous la connaîtrez lorsque vous sentirez la mort approcher. La mort vous dépouille de tout ce qui n'est pas vous. Le secret de la vie, c'est de "mourir avant de mourir" et de découvrir que la mort n'existe pas."




Et la vacuité ne se cache pas forcément là où on l'attend !...

lundi 10 septembre 2018

B'jour



Bonjour araignée. Je suis née il y a 38 ans. Qu’est-ce que cela signifie ? J’ai un nom, une identité apprise. On dit que je suis comme ceci ou comme cela. Je pense ceci ou cela.

Et toi ? On t’a baptisée Pholcus phalangioides. Tu fais partie d’un classement dans lequel on range le vivant, ce qu’on peut en observer. Ca nous sert pour des trucs. Il arrive qu’on cherche vraiment à comprendre aussi.
On dit deux ou trois choses à propos de ton comportement, quand on s’intéresse un peu à ce que tu représentes.
Je vois que tu vis tout le temps près de nous, dans les abris qu’on construit.
Tu fais parfois peur, ce qui nous amène aussi à convoquer le ridicule (la tégénaire ne connaît pas ce mot !), le plus souvent tu déranges, ou encore tu es insignifiante… On te chasse d’un revers de main. Tu ne colles pas au clean que l’on voudrait voir et montrer de notre chez nous. Pholque impopulaire ?!
Quelquefois on dit que tu rends service.

Qu’est-ce que tu devrais être à part toi ? Et tu as choisi de vivre là où on est, et tu reviens encore et encore. Nous poser des questions. Tu ne crains pas notre enfermement. Peut-on te voir d’une autre manière ? D’une façon neuve ? Faire reset à chaque fois.


Beaux ! Pholque qui peut :) Un peut.